Les quotidiens se sont surtout intéressés aux sujets politiques pour leur livraison d’aujourd’hui, jeudi 19 Octobre.

Selon le journal “Kritik’ “, la validité de la candidature d’Ousmane SONKO peut dépendre de la décision que rendra la Cour suprême, jeudi 26 Octobre, sur l’affaire de diffamation l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye NIANG.

« Entre Mars et Octobre, le dossier en appel a pris une vitesse fulgurante. La charge politique de cette affaire est très redoutée par les avocats de M. SONKO », a également ajouté “Kritik’ “.

Ses avocats craignent qu’ “ une confirmation de la peine écarte définitivement le Maire de Ziguinchor de l’élection Présidentielle “, a–t–il été renchéri.

« Ousmane SONKO, qui a obtenu gain de cause devant le Tribunal d’Instance de Ziguinchor, lequel a annulé sa radiation des listes électorales, devra batailler ferme contre la décision le condamnant […] pour diffamation à l’encontre de Mame Mbaye NIANG », a écrit “Tribune“.

Si la Cour suprême confirme le verdict déjà rendu, le Maire de Ziguinchor pourrait perdre son éligibilité.

L’importance de la décision attendue fait croire à “L’As“ que « le destin politique d’Ousmane SONKO [est] entre les mains de la Cour suprême. »

« Ousmane SONKO propose, Macky SALL dispose. Finalement, la participation de [l’opposant] à la prochaine élection présidentielle ne sera pas déterminée par la rue comme l’avait annoncé ce dernier, mais elle dépendra de la Justice sénégalaise », a commenté “L’As“.

« D’ores et déjà, le mandataire du candidat Ousmane SONKO peut se présenter à la DGE (Direction Générale des Élections) pour retirer les fiches de parrainage », a noté “L’Observateur“ sur la base d’une interprétation donnée du Code électoral par des experts, à la suite de l’ordonnance de jugement rendu par le président du Tribunal de Ziguinchor.

L’un des experts a vite fait de déclarer qu’ “ il n’y a, à ce jour, aucun obstacle de droit qui empêche Ousmane SONKO d’aller retirer ou de donner mandat à quelqu’un de retirer les fiches de parrainage “.

“L’Info“ a évoqué « la campagne électorale avant l’heure de Macky SALL et de son dauphin. »

Le Président de la République a annoncé la tenue de Conseils des ministres et de Conseils présidentiels prévus dans plusieurs régions. Ce sera « la meilleure façon de lancer, avant l’heure, la campagne électorale du Premier ministre et candidat du pouvoir à l’élection présidentielle du 25 Février 2024 », a déduit “L’Info“ de la décision du Chef de l’État.

“Le Quotidien“ a annoncé une tournée du Premier ministre, à partir de ce jeudi, dans les régions de Louga et de Saint-Louis (Nord).

« Il y a le cachet institutionnel. Il y a surtout le volet électoral de cette visite », a–t–il renchéri.

« Amadou BÂ se rendra peut-être dans le monde rural, qui..., selon “Vox Populi“…, « se meurt… »

Un leadeur d’une organisation paysanne interrogée par le journal lance un cri du cœur.

«Cette campagne agricole fait partie des plus catastrophiques. Les engrais n’étaient pas de bonne qualité […] Idem pour les semences », s’est–il désolé, en réclamant l’audit de la gestion des 100 milliards de francs CFA alloués par l’État à la campagne agricole.

« Macky SALL et Amadou BÂ veulent se défaire des candidats qui se dressent sur leur chemin, mais ils ont un redoutable adversaire qu’il faudra éliminer : la cherté de la vie », a–t–on pu lire dans “Bès–Bi, Le Jour“.

« Des associations de consommateurs annoncent une manifestation prévue ce 21 Octobre et une pétition est lancée contre les factures de la SENELEC (Société nationale d’Électricité du SÉNÉGAL). Pour ne rien arranger, les boulangers annoncent une hausse du prix du pain », a–t–il ajouté, craignant un “Octobre rouge“ pour le Gouvernement.

“WalfQuotidien“ a, pour sa part, évoqué le même sujet en titrant ainsi : « Le pouvoir dos au mur ».

Il présente « la hausse généralisée des prix » comme une « mauvaise nouvelle pour le candidat du pouvoir ».

« Le pouvoir, après avoir réussi à stabiliser les prix, vient d’être rattrapé par sa politique sociale, à six mois de l’élection présidentielle, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour le candidat […] Amadou BÂ », a commenté “WalfQuotidien“.

“Sud Quotidien“ a évoqué « un non-respect de la grille de répartition des postes » à pourvoir lors de la constitution des Commissions permanentes de l’Assemblée nationale.

Les députés se réuniront cet après-midi pour désigner les dirigeants des Commissions parlementaires.

Khalifa SALL est solitaire dans sa conquête du pouvoir, selon le journal “EnQuête“.

« Isolé par Yewwi Askan Wi, éloigné de son principal allié, Serigne Moustapha SY, rejeté par le Parti socialiste et les principales forces de gauche, sans appareil fort, Khalifa SALL voit ses chances de succès à la Présidentielle 2024 s’amenuiser », a écrit “EnQuête“.