L’on se rappelle que dans le département de Guédiawaye, en 2009, seule la commune de Gounass résistait à Benno siggil Sénégal. C’est en 2014 avec Macky Sall au pouvoir en 2012, que le Pds a perdu Gounass au profit de Baïdy Ba, le maire actuel. Depuis lors, aucune commune dans le département n’est tombée dans l’escarcelle du Pds.
Enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Maurice Soudieck Dione a indiqué à travers les ondes de Walf, que « le Pds avait marqué sa présence avec le contrôle de l’appareil étatique et de plusieurs collectivités locales pendant douze ans. Il a animé l’opposition mais aujourd’hui, le Pds est confronté à un autre problème et se trouve dans une impasse. Son dirigeant est absent du pays. Le parti peine à s’organiser au plan national et son score est révélateur ».
Le Pds va-t-il survivre avec les mêmes têtes ? Telle est la question qui taraude les esprits. La coalition Wallu est le plus grand perdant. En léthargie depuis 2017, ce parti n’a pas pris part à des élections, avec une absence de constante et d’agressivité. Des responsables qui peinent à prendre la place d’Abdoulaye Wade.
« Seul Karim peut sauver le Pds de ce naufrage. Des années de mauvais choix et le parti est en chute libre. Le Pds avait pris part aux élections législatives de 2017. Ce qui lui avait permis d’avoir un groupe parlementaire. Il y a aussi le protocole de Massalikoul Djinane, celui de Conakry et depuis lors, ce cocktail fait que le Pds est inexistant sur le terrain de la confrontation politique », assure M. Dione.
Même son de cloche pour Mame Gor Ngom, qui juge que « Karim n’est pas au Sénégal. On ne le voit pas. C’est normal que le Pds connaisse ces méandres ».
Lors des élections locales, le candidat de la coalition Wallu pour Dakar n’est personne d’autre que Doudou Wade. Il n’a pas cette carrure de Karim ou d’Abdoulaye Wade. « On ne peut pas se contenter de communiquer ou de débattre pour avancer. Il faut une présence physique, médiatique dans l’espace public », ajoute Mame Gor Ngom.
Rewmi