Avènement de la 3ème alternance : Au sujet de l’APR, Pr Mbaye Thiam prédit « une disparition si… »

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À l’émission ‘Jury du Dimanche’, Pr Mbaye Thiam s’est prononcé sur l’avenir immédiat de l’APR (Alliance pour la République). 

De son humble avis, « l’ APR va disparaître s’ils ne revoient pas leur organisation ».

En effet, l’historien a renchéri en ces termes :

« Il risque de disparaître. L’APR n’est pas un parti, c’était une machine électorale pour élire une personne : Macky Sall. S’il part, il partira avec ! »

En outre, Pr Thiam a bien voulu rappeler que ce « déclic » est également caractérisé par « la multiplicité des candidatures » lors de la dernière Présidentielle.

« S’il (APR) avait un N° 2 derrière le Président Macky Sall, il n’y aurait pas cette multiplicité de candidatures. Il y a eu un retard dans la désignation », a-t-il soutenu.

Mais également, Pr Mbaye Thiam a logé à la même enseigne que l’APR les partis dits traditionnels, à l’instar du PS (Parti socialiste), du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) ou encore de l’AFP (Alliance des Forces de Progrès).

De même, a-t-il ajouté ce qui suit :

« Nous sommes dans le temps de la jeunesse. Mais c’est inadmissible que ces partis (dits traditionnels) n’aient pas de candidats à la Présidentielle en 12 ans. Maintenant, il s’agit de rentrer dans les rangs et de se confier aux jeunes ».

Néanmoins, il a conseillé aux candidats dits « âgés » tels qu’Idrissa Seck et Khalifa Ababacar Sall de « rendre le tablier. C’est la retraite politique pour eux. Ils ont occupé de grandes fonctions dans ce pays et ont franchi toutes les étapes de leur partis. Ils peuvent porter leur expérience. Mais, c’est fini. Ils ne peuvent plus revenir au-devant de la scène ».

L’archiviste et Enseignant à l’UCAD de Dakar (Université Cheikh Anta Diop) considère également qu’il faudra réarmer « socialement »  le Sénégal. Ce qui impliquerait, d’après lui, la mise en place d’Institutions fortes.

Donc, « il faudra faire en sorte que le Gouvernement et le Président mettent en place des Institutions en équilibre. Ma conviction intime est de découper le pays avec des circonscriptions, pour élire les députés à la base et donner à la magistrature la plénitude de leur mission et de leur pouvoir. C’est la dernière alternance pour un changement, sinon nous tomberons dans le cercle des pays à problèmes. Il faudra donc changer ce qu’il faut changer dans les Institutions, dans le mode de fonctionnement économique et le réajustement social ».

 

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