« Je pense que le Président veut transmettre les contours du dialogue à l’Assemblée nationale, avant la clôture de cette séance le 30 Juin, pour le traduire en textes réglementaires et législatifs. Des choses qui témoignent la volonté du Chef de l’État de tenir l’élection en 2024 », a argumenté l’analyste politique Momar DIONGUE.

En effet, le dialogue national entamé le 31 Mai dernier et les émeutes du début du mois de Juin ont engendré l’instauration d’un débat, qui risque de faire les choux gras de la Presse. Ainsi, depuis quelques jours, des voix autorisées émettent l’idée d’un possible report de la Présidentielle sénégalaise du 25 Février 2024. De passage à l’émission “Ndekki–Li“ de la radio Sud FM, Momar DIONGUE a instamment pris le contrepied de ceux qui soutiennent ladite thèse.

A sa prise de parole, le journaliste–analyste politique ne pense pas que le Président Macky SALL est dans la logique de reporter  la Présidentielle de 2024.

« Je ne crois pas à un report de l’élection présidentielle. Ceci pour plusieurs raisons : Le Premier ministre et le Président de la République ont tous, lors du lancement du dialogue national, montré leur volonté de tenir la Présidentielle à date échue. Le Président avait même souhaité que le dialogue ait une durée de 15 jours  Mais, c’est suite à une demande que le délai a été ramené à 25 jours », a–t–il rappelé, avant d’informer que l’Assemblée nationale va clôturer la session ordinaire le 30 Juin prochain !

De ce fait, de l’humble avis de Momar DIONGUE, le report de la Présidentielle jusqu’en 2026 exige d’autres conditions à remplir, dont :

– Un Gouvernement d’union nationale qui impliquera pouvoir et opposition…

En outre, un autre constat, d’après l’analyste politique, le budget des parlementaires est fixé à Septembre 2024. Cela pourrait être s’expliquer par le fait qu’en 2024, le Président élu pourra dissoudre l’Assemblée et organiser des Législatives, afin de se doter d’une majorité.

Interpellé par Mbacké SYLLA sur la question de savoir si le report ne requiert–il pas un référendum, Momar DIONGUE de répondre que : « C’est une voie possible et demande donc une autre élection ! »

En gros, voilà tant de points développés par le journaliste–analyste politique, qui expliqueraient valablement mille et une difficultés à repousser l’élection présidentielle du dimanche, 25 Février 2024.

Regardez !