Le musicien Mame Ngor MBOUP alias Mame Goor “DIAZAAKA“, a été condamné hier, mercredi 10 Mai, à 2 mois de prison assortis du sursis pour “injures publiques“ par la Chambre correctionnelle du Tribunal de grande Instance de Dakar.

Toutefois, il a été relaxé du délit de « menaces de mort » proférées à l’encontre d’Hamidou KANDÉ, vigile de profession.

En effet, le Tribunal, qui a rendu son verdict hier, mercredi 10 Mai, « a débouté la Société “Bisa Béton“ et le sieur KANDÉ de leurs demandes de réparation des préjudices causés », a renseigné Walfnet. Ainsi, ces derniers, Parties civiles constituées dans cette affaire, avaient attrait à la barre le chanteur pour « injures publiques et menaces de mort », toujours selon la même source.

Pour rappel, à l’origine du différend, il s’était agi de l’installation de leur structure dans le quartier du prévenu, situé dans le département de Rufisque. Par suite de quoi, toute une frange de la population s’y était énergiquement opposée.

En gros, l’ex–époux de Fatou THIAM – femme politique : ancienne militante du PDS et actuellement membre de Benno Bokk Yaakaar – avait opposé comme argument : « Cette Centrale à béton pollue notre environnement et qu’elle serait à l’origine de certaines maladies dont souffrent les riverains ! »

En soutien au promoteur de l’entreprise constructrice, un autre groupe s’était levé pour tenir, devant le portail de l’usine, un point de presse. Ce, aux fins d’éclairer sur l’importance de cet établissement, en termes de création d’emplois, à travers la main d’œuvre surtout.

Très décidé, même jusqu’à en venir aux mains, Mame Goor “DIAZAAKA“ MBOUP avait voulu faire barrage ! Malencontreusement, c’était ainsi que survenait une vive altercation entre lui et ledit vigile, Hamidou KANDÉ, préposé à la sécurité de la Société “Bisa Béton“.

A la barre, aux fins d’apporter sa part à l’étaiement de sa Défense, “DIAZAAKA“ avait purement et simplement réfuté les accusations portées à son encontre.