« Des échanges de coordination fonctionnelle existent localement entre militaires pour faciliter les mouvements de moyens militaires français immobilisés depuis la suspension de la coopération anti-terroriste » après le coup d’État de fin Juillet, a indiqué l’entourage du ministre, sans préciser la nature de ces “mouvements“, leur ampleur ou leur déroulé, et sans évoquer de “retrait“.
Quelque 1.500 soldats français déployés au Niger
Le 3 Août dernier, les Généraux, qui ont pris le pouvoir au Niger par un putsch, ont dénoncé plusieurs accords de Coopération militaire avec Paris – dont 1.500 soldats sont déployés dans le pays, pour y appuyer la lutte antijihadiste –.
L’un de ces textes contenait un préavis d’un mois qui a donc expiré dimanche dernier, selon eux.
Toutefois, Ali Mahaman-Lamine ZEINE a vite fait d’assurer que son Gouvernement « espérait, si possible, maintenir une Coopération avec un pays avec qui on a partagé énormément de choses. »
La France – ancienne puissance coloniale – réaffirme régulièrement qu’elle ne reconnaît pas les nouvelles autorités de Niamey et maintient, pour l’heure, son ambassadeur et ses militaires au Niger et ce, en dépit des injonctions des nouvelles autorités ayant démis le Président BAZOUM Mohamed.
La France est présente sur une enclave aérienne projetée à Niamey située au sein d’une base militaire nigérienne et sur deux postes avancés aux côtés des Nigériens dans la zone des Trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso : zone réputée servir de refuge aux djihadistes de l’Organisation É.I (État Islamique).