Médina, Mermoz-Sacré Cœur, Diourbel, Koungeul, Louga… : Les prémices d’un affrontement le jour du vote aux élections locales…

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Un scrutin dont le déroulement est déjà contesté par l’opposition, entraînant des risques de violence dans certaines communes, où le thermomètre de la tension a oscillé toute la dernière semaine de campagne,

Dernière mise en garde, des affrontements dans la nuit du  20 au 21 janvier derniers à Mermoz Sacré-Cœur impliquant plusieurs dizaines de jeunes. Ces derniers ont attendu le départ de leur leader, Barthélémy Dias, autour de minuit, pour s’attaquer à des adversaires, le calme ne revenant que vers deux heures du matin.

Un augure pour le jour du vote ? Toujours est-il que des affrontements ont opposé les partisans du maire sortant Mayacine Camara à ceux du candidat Badou Ly, à Koungheul.

Par ailleurs, le scrutin s’annonce serré et le lendemain du vote risque d’être sous tension, à Keur Cheikh, dans la région de Diourbel, où la campagne électorale a pris fin dans la violence.

Entre incidents sporadiques ici, et calme apparent ailleurs…

Si la campagne électorale s’est déroulée normalement dans certains endroits du pays, elle a été émaillée de violences dans certaines parties, notamment à Dakar. Transfert d’électeurs, modification d’adresse électorale, accusation de fraude : ont fait craindre qu’une étincelle ne mette le feu aux poudres.

Les échauffourées à la Médina, où la coalition YAW a durci le ton de sa campagne, taxant les leaders de BBY d’être réputés ne pas reculer devant la fraude pour gagner des élections. Les partisans de Cheikh Bâ de la Coalition Benno Bokk Yakaar et ceux du maire sortant, Bamba Fall, candidat de Gueum sa bopp, se sont regardés en chien de faïence.

À Grand-Yoff et Sacré Cœur, plusieurs dégâts sont à déplorer. Ici et là, des scènes ont eu lieu entre le camp de Barthélémy Dias, candidat de Yewwi Askan Wi à la Ville de Dakar, et les militants de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar.

À Keur Massar, l’heure est à l’appréhension après une campagne électorale assez violente. Des tensions sont attendues, notamment à Dieuppeul-Derklé, où policiers et gendarmes s’apprêtent à essuyer la bourrasque des partis politiques, coalitions ou indépendants.

Les autorités ont mobilisé plusieurs milliers de forces de l’ordre pour acheminer le matériel électoral aux 15.066 bureaux de vote des 6.639 centres à travers le pays et éviter toute « confrontation », quatre ans après les manifestations violentes qui avaient suivi les dernières élections générales.
NKN

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