Macky SALL: « Un maire ne peut pas faire ce qu’il veut, tout recrutement en dehors de l’organigramme mis en place est nul et de nul effet »
Le chef de l’Etat a insisté, mardi, sur le respect des règles en matière de recrutement dans les collectivités territoriales, rappelant que ’’tout recrutement en dehors de l’organigramme mis en place est nul et de nul effet’’.
’’Un maire ne peut pas faire ce qu’il veut. Il est soumis aux exigences de la loi et du règlement sinon il est révoqué. Tout recrutement en dehors de l’organigramme mis en place est nul est de nul effet’’, a-t-il dit en recevant les cahiers de doléances des syndicats.
Macky Sall répondait ainsi à une interpellation du Secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal/B, Sidya Ndiaye, sur des recrutements dans certaines mairies « qui ne reposent sur aucune base légale ».
Le 1er mai ayant coïncidé avec les préparatifs de la fête de Korité, marquant la fin du ramadan, la cérémonie de remise des cahiers de doléances des centrales syndicales au chef de l’Etat s’est finalement déroulée ce mardi.
Les fonds des collectivités territoriales sont publics, selon le chef de l’Etat, soulignant que même les maires du camp de la majorité présidentielle sont obligés de respecter ces règles en matière de recrutement.
’’Je leur ai tous dit que s’ils ne respectent pas la loi, ils seront sanctionnés. Il y a eu des maires, qui avant de partir ont recruté des centaines de personnes, cela aussi un constitue un gros problème dans ce pays et qu’il faut revoir afin de fixer les règles’’, a déclaré Macky Sall.
Les Secrétaires généraux du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/ Force du changement (CNTS/FC), de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), de la Confédération des syndicats autonomes (CSA) et de la Fédération générales des travailleurs du Sénégal/B ont pris la parole devant le chef de l’Etat.
Ils ont exposé les avancées notées dans leurs secteurs respectifs, mais aussi les difficultés auxquelles les travailleurs sont confrontées.