L’Ams contre l’idée de la mise en place d’une association parallèle d’élus locaux
En désaccord avec la décision d’une frange de l’opposition de mettre sur pied une association des élus locaux regroupant les membres de la coalition Yewwi Askan Wi, l’Association des maires du Sénégal (Ams) sort de sa réserve.
Via un communiqué, le bureau exécutif de l’Ams a tenu à rappeler l’utilité de l’association créée depuis 1958 qui « est une association apolitique et regroupe à ce jour les 558 maires que compte le Sénégal ».
Dans sa configuration et la grille de ses activités, poursuit le communiqué, « elle ne tient pas compte de l’appartenance politique des uns et des autres et agit de façon solidaire et consensuelle pour faire avancer la décentralisation, la gouvernance locale et le statut des maires ».
Le ton est donné ! L’association que dirigeait l’ancien maire de Guédiawaye Aliou Sall juge impertinente l’idée avancée par ces partis de l’opposition. Dans le chapitre des acquis de l’Ams, la note révèle « C’est avec Macky Sall, ancien maire de Fatick, Khalifa Ababacar Sall, maire de Dakar et président de Cglua, et Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor et président de l’Ams, que la voix des collectivités locales d’Afrique a été entendue à Addis-Abeba en 2013 lors du Sommet de l’Union Africaine ».
L’approche semble inopportune d’après le bureau exécutif, qui estime que l’idée de la mise sur pied d’une association de l’opposition « n’est pas pertinente, mais encore elle viendrait perturber la forte tradition de concertation qui dépasse les partis politiques et crée des espaces de dialogue constructif pour la mise en œuvre de réformes et de mesures appropriées pour le plein épanouissement de nos municipalités », précisent-ils dans le communiqué.
Pour démontrer l’efficacité de l’Ams, ils donnent comme exemples la revue à la hausse des fonds d’appui à la décentralisation passées de vingt-neuf milliards à l’accession du Président Macky Sall à la magistrature suprême en 2012 à soixante milliards de nos francs en 2022 ; les mesures prises allant dans le sens d’une revalorisation des communes et des zones rurales à travers le Pacasen (Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal) entre autres.
Moussa
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