Le bureau de l’UGES-Russie (Union Générale des Étudiants Sénégalais en Fédération de Russie) fait appel à l’opinion nationale et internationale à propos de « la situation alarmante des étudiants sénégalais en Fédération de Russie, concernant une répétition du retard des paiements des bourses ».

Via communiqué rendu public, l’UGE-Russie a clairement affirmé ce qui suit :

« On devait recevoir la bourse depuis le 1er Octobre 2023 mais jusqu’à présent, aucun espoir n’est permis ! Une réunion a été organisée avec le Directeur Général du Service de Gestion des Étudiants Sénégalais à L’Étranger (SGEE), M. Emile Bakhoum, au mois d’Août 2023 avant la rentrée scolaire pour voir les vois et moyens à prendre pour éviter une éventuelle répétition du retard des paiements observée ces deux dernières années. D’ailleurs, même, les autorités de l’Ambassade du Sénégal en Fédération de Russie ont été saisis sur la situation. »

De même, les étudiants sénégalais en Russie ont ainsi renchéri :

« Nous observons depuis belle lurette un silence n’indiquant pas d’évolutions favorables. Nous recevons comme d’habitude des requêtes nous indiquant des étudiants qui n’ont toujours pas payé leurs frais de visite médicale, certains risquent d’être renvoyés de leurs logement, d’autres n’ont plus de quoi acheter la nourriture, ainsi ils abandonnent leurs études pour travailler. »

Du reste, cette situation a emmené plusieurs étudiants à quitter clandestinement la Russie pour rallier d’autres pays de l’Europe de l’Est. Ils se disent « abandonnés par le Gouvernement du Sénégal, après une sérieuse sélection académique ».

En outre, « l’UGE-Russie revendique dans les plus brefs délais, de recevoir la bourse entièrement pour l’année vu la situation spéciale du pays avec l’Ukraine, de recevoir les bourses à travers l’Ambassade, même si c’est possible que les bourses ne passent plus par la France (la SGEE). Avec les sanctions, on ne peut plus recevoir de l’argent à travers les banques présentes en Russie. »

Mais également, les étudiants sénégalais de Russie exigent surtout « une solution définitive et durable à cette situation préoccupante, en plus, que le nombre de boursiers augmente chaque année : une trentaine en 2022/2023, une soixante-dizaine en 2023/2024 et une centaine pour l’année prochaine 2024/2025. »