Le jeune Abdoulaye DIALLO a laissé entendre à nos confrères de “Libération“ que « le jour des faits, j’étais dans la cour de notre concession familiale. C’est quand je suis sorti de la maison, devant le portail, que je suis tombé sur un lacrymogène qui a été balancé par les Forces de l’ordre et qui m’a atteint à l’œil gauche ».

Dans la lancée, Abdoulaye DIALLO poursuit : « Après la dénotation, mon grand–frère est vite sorti pour venir à mon secours (…) J’étais inconscient. Ce n’est que le lendemain que j’ai retrouvé conscience. J’ai été évacué à l’Hôpital de la Paix où j’ai été opéré. Finalement, j’ai perdu mon œil gauche. C’est la volonté divine et je l’admets. Je l’accepte et je le supporte ».

Toutefois, Abdoulaye DIALLO assure qu’il « reste déterminé à défendre les intérêts de nos populations…

« Aux hommes politiques, je leur demande d’être juste et de ne jamais se décourager car, tout bon chemin est toujours parsemé d’embuches », a–t–il bien voulu ajouter, en guise de recommandation.

En ce qui concerne l’autre blessé, Mamadou KHOUMA, atteint au niveau du bas–ventre par une grenade lacrymogène, il a été admis au bloc opératoire du Centre hospitalier de Ziguinchor où il a été opéré avec succès.

D’ailleurs, de l’avis de son frère, « son état est stationnaire. Il se porte mieux à présent ».