Des Organisations de religieux, de Syndicats, de personnalités politiques indépendantes, de Droits de L’Homme, entre autres, regroupées autour de la plateforme “Aar Sunu Élection“ ont, de vive voix, exigé le rétablissement du calendrier républicain.

En effet, tout ce beau monde veut coûte que coûte que les autorités étatiques organisent l’Élection présidentielle le 25 Février 2024 et, en ce sens, ils invitent les citoyens à manifester, dès demain, vendredi 9 Février. Ainsi, la plateforme, dans sa déclaration lue par Mme Gaëlle-Babacar MBAYE, s’est indignée outre mesure au sujet du décret présidentiel abrogeant celui 2023 – 2283 du 29/11/2023 portant convocation du corps électoral dont la mise en œuvre permet le démarrage de la campagne électorale depuis le dimanche 04 Février et la tenue du scrutin présidentiel le dimanche 25 Février 2024. À haute et intelligible voix, elle appelle et la Cour suprême et le Conseil constitutionnel à prendre leurs responsabilités et rétablir l’Ordre constitutionnel et légal.

En outre, par rapport aux manifs qui sont prévues dès demain, vendredi 09 Février, la plateforme sollicite l’aimable bienveillance des Imams à prêcher, dans leurs “Xütbas“, la situation du pays. Pour le même modus operandi, l’Église catholique est respectueusement invitée dimanche, lors des messes et autres offices liturgiques y afférents, à sensibiliser aussi dans le même sens.

En gros, les syndicalistes ont promis des débrayages et autres formes de luttes progressives, au moment où les droit-de-l’hommistes invitent les autorités administratives à autoriser les demandes de manifs pacifiques, tout en rappelant impérieusement aux Forces de Défense & de Sécurité leur devoir de protéger les citoyens.

Regardez !