« Rien de tout cela ne peut changer le passé, mais nous pouvons peut-être démontrer la force de notre amitié aujourd’hui », a instamment laissé entendre Charles III.

Alors qu’il débutait sa visite d’État en République du Kenya hier, mardi 31 Octobre, le Roi Charles III a qualifié d’ “ inexcusables, les atrocités commises par la colonisation britannique contre les Kényans “.

Malgré cela, les Organisations de Défense des Droits de L’Homme resteront sur leur faim car, Charles III n’a pas fait acte de repentance au Kenya, comme elles l’avaient expressément souhaité.

« Les actes répréhensibles du passé sont la cause de la plus grande tristesse et des regrets les plus profonds. Des actes de violence odieux et injustifiables ont été commis à l’encontre des Kényans alors qu’ils menaient, comme vous l’avez dit aux Nations-Unies, une lutte douloureuse pour l’Indépendance et la Souveraineté, et il n’y a aucune excuse à cela. En revenant au Kenya, il m’importe au plus haut point d’approfondir ma propre compréhension de ces torts et de rencontrer certains de ceux dont la vie et les communautés ont été si durement affectées », a, de façon détaillée, reconnu Charles III.

Pour rappel, l’un des épisodes les plus meurtriers est la révolte des Mau-Mau, dont la répression par le pouvoir colonial britannique a fait plus de 10 000 morts entre 1952 et 1960.

D’ailleurs, rien qu’en 2013, après des années de procédure, Londres avait accepté de dédommager plus de 5 000 Kényans victimes d’abus pendant l’insurrection. Chacun avait reçu environ 3.000 €, après déduction des frais de Justice.

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