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Une maladie sexuelle «mangeuse de chair » se propage et inquiète les autorités britanniques.

Publié le 23/10/2021 - 03:18

Texte par : admin

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C’est une maladie sexuelle assez rare, mais elle commence à se propager et à inquiéter les autorités sanitaires britanniques .Cette infection sexuellement transmissible, IST, appelée granulome inguinal ou donovanose, est provoquée par une bactérie, la klebsiella granulomatis. Malgré son surnom de «mangeuse de chair » ne déclenche pas un pourrissement mais des lésions que si elles ne sont pas traitées rapidement peuvent causer des nécroses au niveau du pénis, de l’anus, du vagin. Elle peut même entrainer la mort du malade.

Une propagation inquiétante

C’est maladie rare qui sévissait surtout en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud et en Australie, entre autres, a fait son apparition depuis quelques années en Europe

Et le nombre de cas est en hausse depuis 2016 selon l’agence de santé publique britannique. Quelques cas, une trentaine, avaient été recensés avant la crise du Covid-19, mais d’après le Sun, les cas sont encore en augmentation, surtout depuis la fin du confinement.

Les symptômes

Transmise lors des rapports sexuels non protégés, la bactérie provoque en quelques semaines des ulcères étendus autour de la région de l’anus et des parties génitales, des bosses rouges qui peuvent grossir, qui saignent.

Elle infecte la peau autour de l’anus, des organes génitaux mais aussi l’aine et si l’infection n’est pas traitée, elle peut nécroser les tissus.

Elle cause également des odeurs très désagréables.

Les traitements

Comme il s’agit d’une infection bactérienne, une simple cure d’antibiotiques peut suffire.

Il faut par la suite prévenir ses partenaires sexuels et il faut un suivi des mois après car l’infection peut perdurer dans le temps.

Il est très important également de se faire dépister contre le VIH, le risque de la transmission du virus du Sida est facilité par les lésions causées par cette bactérie.

Si le traitement n’est pas appliqué rapidement, cela peut entraîner des complications comme des cicatrices, une décoloration de la peau, mais la bactérie peut se propager aux organes internes et aux os et entraîner la mort.

Le préservatif reste la seule méthode pour éviter d’être infecté.