« A tous les dirigeants à tous les niveaux, occupez–vous de nos frères d’Afrique subsaharienne qui sont dans une situation légale. C’est l’affaire de l’État. Il doit prendre ses responsabilités. Il n’est pas question de permettre à quelqu’un en situation irrégulière de rester en Tunisie. Il y a un État et des institutions », a commandé le Président SAÏED.

Accusations de racisme balayées d’un revers de main…

Le Forum tunisien pour les Droits économiques et sociaux (FTDES) a porté des accusations sur le discours tenu par le Président tunisien, d’être « noyé dans le racisme et la haine ». Toutefois, le Président susdit a rejeté ces accusations, en opposant à ceux qui l’accusent de racisme, qu’ils « veulent la division et la discorde ».

En outre, le président SAÏED a également réitéré son affirmation selon laquelle “ une augmentation de migrants de l’Afrique subsaharienne fait partie d’un complot criminel, visant à changer la démographie du pays “.

En revanche, il a également déclaré que “ les personnes, en situation légale en Tunisie, doivent être rassurées “ et qu’il “ ne permettra à personne de les blesser “.

Reconsidération des propos…

Pour rappel, le Président tunisien, Kaïs SAÏED, avait initialement provoqué une vive réaction, en ciblant directement ceux qu’il a appelés “ les immigrés illégaux de l’Afrique subsaharienne “ et en accusant ouvertement qu’ils “ faisaient partie d’une conspiration pour transformer la Tunisie “ en « un pays purement africain sans affiliation aux Nations arabes et islamiques ».

Des suites d’une grandissime vague de critiques provenant des quatre coins du globe terrestre, condamnant, avec fermeté, ses propos affligeants, inqualifiables et racistes, le Président SAÏED semble mettre de l’eau dans son vin, dans la mesure où il a déclaré que “ ses commentaires avaient été tordus “ par ceux qui « veulent la division et la discorde et cherchent à endommager nos relations avec nos frères », d’après une vidéo postée sur le site web officiel de la Présidence de la République tunisienne.