Suite à l’accident de Kaffrine : Un conseil interministériel peut en cacher un autre
Parmi les premières décisions prises par le Chef de l’État, après l’annonce de l’accident survenu dans la région de Kaffrine, figure en bonne place la tenue d’un conseil interministériel sur les transports ce lundi 9 janvier 2023, premier jour du deuil national de 72 heures décrété par le président de la République.
De grandes décisions sont attendues pour freiner l’hécatombe et faire de telle sorte que les routes soient sécures sur l’étendue du territoire national. Mais des interrogations subsistent parce qu’une réunion de ce genre a été organisée et la plupart des recommandations faites sont restées en l’état. Les mesures phares prises par l’autorité et saluée par les populations à l’époque, étaient considérées comme les « 10 commandements » que le gouvernement avait pris en 2017 pour lutter contre l’insécurité sur les routes. C’était à l’issue d’un Conseil interministériel tenu le 9 février 2017, mesures formulées par le président Macky Sall. Flashback.
immobilisation et mise en fourrière de tout véhicule en circulation dont :
le propriétaire n’a pas présenté son véhicule à la visite, sans motif valable, à l’expiration du délai de visite technique ;
l’état de vétusté est tel que la circulation du véhicule compromettrait gravement la sécurité des personnes ou des biens.
Les réparations à effectuer sur le véhicule seront constatées par l’expert chargé des visites de la zone géographique où l’infraction a été commise. Une mise en demeure d’effectuer les réparations dans un délai d’un mois, sous peine de retrait définitif dudit véhicule de la circulation, sera envoyée au propriétaire.
– Les opérations de mutation de Dakar vers les régions pour les véhicules de transport public interurbain de voyageurs et de marchandises sont suspendus à titre provisoire sur tout le territoire national ;
– il est formellement interdit toute transformation de véhicule destiné au transport de marchandises (fourgons, fourgonnettes, camions, etc.) en véhicule de transports de passagers ;
– les transformations des véhicules d’origine destinées à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires sont interdites ;
– une « tolérance zéro » est appliquée contre les surcharges de personnes et de bagages pour l’ensemble des véhicules ;
– l’âge des conducteurs de véhicules de transport urbain de passagers taxis urbain est fixé à 25 ans au minimum ;
– l’âge minimum requis pour l’obtention du permis de conduire pour les conducteurs de véhicules de transport public interurbain de passagers et de marchandises est fixé à 30 ans ;
– tous les véhicules motorisés à deux roues doivent se faire immatriculer gratuitement auprès des services compétents du Ministère chargé des Transports terrestres pendant 06 mois, à partir du jeudi 16 mars 2017. Passé ce délai, aucun véhicule motorisé deux roues ne sera admis à circuler ;
– tout conducteur de véhicule à deux roues qui circule sur la voie publique, avec ou sans passager, sans porter un casque homologué verra son véhicule immédiatement immobilisé sans préjudices de l’amende forfaitaire prévue à son encontre par les dispositions réglementaires du Code de la route ;
– les dispositions du Code de la route relatives à l’usage du téléphone au volant, au port de la ceinture de sécurité, à l’excès de vitesse, au respect de la signalisation horizontale et verticale seront rigoureusement appliquées ».
Après avoir pris connaissance de cela, que faut-il attendre du Conseil interministériel de ce lundi 9 janvier ?
Les prochaines heures nous édifierons.