Revue de presse : Sur les Unes de ce jeudi, se poursuit le processus électoral avec quelques rebondissements !

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La livraison de ce jeudi de la presse quotidienne reçue à l’APS (Agence de Presse Sénégalaise) traite notamment des derniers “rebondissements“ du processus électoral, le Conseil constitutionnel ayant imposé la tenue de l’Élection présidentielle avant le 02 Juin prochain, date coïncidant avec la fin de mandat du Chef de l’État, Macky SALL.

Ainsi, les juges constitutionnels, « saisis par le Président sortant pour avis, n’ont pas donné une suite favorable aux conclusions du Dialogue national tenu les 26 et 27 Février derniers ».

Cette concertation devait notamment fixer une nouvelle date pour l’Élection présidentielle initialement prévue le 25 Février dernier avant d’être reporté sine die, une décision du Président de la République, Macky SALL, qui a plongé le pays dans une crise politique.

Les participants au Dialogue national avaient proposé au Chef de l’État de convoquer, par décret, les électeurs aux urnes, le 02 Juin prochain, pour la tenue de l’Élection présidentielle.

Mais également, ils ont proposé que « le Président sortant, dont le mandat prend fin le 02 Avril, puisse rester en fonction jusqu’à l’Élection de son successeur ».

Les sept “Sages“ ont donc rendu leur avis sur ces propositions, « en rejetant en bloc la date du 02 Juin retenue, ainsi que le réexamen de la liste des candidats, de même que l’avis concernant l’alinéa 2 de l’article 36 sur la continuité de l’Etat », a ainsi rapporté Le Soleil.

Le Conseil constitutionnel va « se ranger sur la date du 24 Mars ! »

En tout état de cause, « le Conseil constitutionnel est resté droit dans ses bottes, rejetant les principales conclusions du Dialogue national », a constaté L’info !

« Les 7 intransigeants », a, pour sa part, affiché Bès-Bi, Le Jour en faisant allusion aux juges constitutionnels et de leurs dernières décisions.

Selon le journal Le Quotidien, la Présidentielle devrait finalement se tenir le 24 Mars prochain, suivant la nouvelle date fixée par Macky SALL.

« Le Président de la République veut par-là se conformer aux décisions du Conseil constitutionnel. Qui lui impose la tenue du scrutin avant le 02 Avril », a écrit ce journal.

« Alors que Macky SALL propose le 24 Mars, le Conseil constitutionnel a fixé la date du 1er tour au 31 Mars », a aussi noté le journal Enquête, selon lequel « les septSages“, finalement, pourraient se ranger sur la date du 24 Mars ».

Il reste que « ce mercredi 06 Mars 2024 sera une date gravée dans la mémoire des Sénégalais, avec l’adoption de la loi d’Amnistie, le rejet des propositions du Dialogue national par le Conseil constitutionnel et la fixation de deux dates pour le scrutin présidentiel : les 24 et 31 Mars 2024 », a renchéri Enquête !

« Le Conseil consacre la crise », a d’emblée souligné le quotidien L’As à sa Une, avant d’ajouter que, « les septSagesont finalement pris acte de la décision du Président Macky SALL d’organiser le scrutin le 24 Mars prochain ».

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« C’est fini ! », s’est exclamé WalfQuotidien !

« Game over ! » (pour dire : “ La partie est terminée ! “), a, de son côté, renchéri Sud Quotidien, pour dire que « le Conseil constitutionnel siffle la fin de la récréation ! »

L’Observateur a précisé qu’ « une décision du Conseil constitutionnel est attendue aujourd’hui, pour se conformer au 24 Mars », la date fixée par le Président Macky SALL pour la tenue de la Présidentielle.

« Le Conseil s’aligne sur le 24 Mars […] », a souligné, à son tour, Bès-Bi, Le Jour !

« Aux urnes le 24 Mars en plein carême et en plein Ramadan », a indiqué Les Échos, pendant que Vox Populi évoque un « grand chamboule-tout ! », au sujet la date de la Présidentielle, de la dissolution du Gouvernement et du vote de la loi d’Amnistie.

« Remue-ménage au sommet », a noté Libération, avant de signaler que « le Président SALL prend acte des dernières décisions du Conseil constitutionnel et dissout le Gouvernement ! »

Le vote de la loi d’Amnistie, portant sur les soubresauts politiques survenus entre Février 2021 et Février 2024, est l’autre sujet majeur traité par la livraison du jour des quotidiens.

Avec cette loi, les délits présumés d’hier sont “ effacés “, « les geôles vidées de leurs détenus politiques », « une indemnisation brandie comme sucette pour les victimes et leurs familles », a détaillé Source A.

« Malgré la pertinence de l’exposé des motifs, qui renseigne [sur] des attentes nourries par l’initiative présidentielle de tourner une page sombre de la vie récente de notre Nation, l’urgence n’est pas pour les populations de sécher les larmes », a avancé le quotidien Kritik’.

Dans la foulée, Kritik’ a renchéri en ces termes :

« Les victimes, les familles éplorées, les Sénégalais en masse demandent que Justice soit faite sur trois années de folie meurtrière d’une classe politique, qui a touché le fond. Les députés n’auraient jamais dû tremper dans la +mare de sang+ ».

« C’est parce qu’il y a eu des faits extrêmement graves qu’on demande une Amnistie », a répondu la Garde des Sceaux Ministre de la Justice, qui a défendu cette loi au nom du Gouvernement.

Le quotidien Tribune, qui ne semble pas plus convaincu que cela, a ainsi titré : « 86 morts entre 2021 et 2024, Macky s’offre une Amnistie ! »

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