Revue de presse : Sur les Unes de ce jeudi, est mis en exergue l’éclatement en mille morceaux du Collectif des recalés !

Le Collectif de candidats à la Présidentielle, dont les dossiers ont été rejetés, a volé en éclats, malgré l’audience que lui a accordée le Chef de l’État, affirment les quotidiens parvenus aujourd’hui, jeudi 25 Janvier, à l’APS (Agence de Presse Sénégalaise).

« Quinze candidats, estimant avoir été spoliés par le Conseil constitutionnel, ont accepté d’aller à Canossa en partageant la table de dialogue avec le président sortant », a commenté Kritik’.

« L’audience semble sonner la mort du Collectif […] Le Président Macky SALL ne promet rien, parce qu’il n’y peut rien à ce stade », lit-on dans Bès-Bi, Le Jour.

Selon Source A, les hôtes du Président de la République ont dénoncé la manière dont leurs parrains ont été contrôlés par le Conseil constitutionnel et ont demandé au Chef de l’État d’aider à remettre l’opposant Bassirou Diomaye FAYE en liberté, d’autant plus que sa candidature a été jugée recevable.

« Ils ne parlent pas le même langage », fait remarquer le même journal, en relayant les propos de l’Universitaire Pre Amsatou SOW-SIDIBÉ :

« La rencontre entre le Collectif, auquel j’appartiens, et le Président de la République ne me concerne pas ! ».

Après avoir dénoncé des “ manquements graves notés “ dans le contrôle des parrainages, ils ont demandé “ l’arbitrage du Chef de l’État “, « afin que le dossier de candidature de chacun d’entre eux soit réexaminé », selon Le Soleil.

« Ça ne joue pas collectif ! »

Les candidats, éliminés lors du contrôle des parrainages, ont évoqué avec Macky SALL « la libération des militants de l’opposition », a noté Tribune.

« Le Parquet ne s’opposera pas à la demande de mise en liberté provisoire de Bassirou Diomaye FAYE, si ses avocats en font la demande », a rapporté Tribune, en citant l’ancien Ministre Alioune SARR, porte-parole des candidats reçus en audience par le Chef de l’État.

« Ça ne joue pas collectif parmi eux », a ainsi imagé Bès-Bi, Le Jour !

« Rien que leur lettre adressée à Macky SALL les a divisés », a-t-il ajouté.

« Le Collectif des recalés du parrainage vole en éclats », a titré Libération.

Le même journal précise, en citant leur porte-parole, que « le report de l’Élection n’a pas été évoqué, ni par [eux], ni par le Chef de l’État ».

De son côté, EnQuête a signalé le “malaise“ qui existe au sein du Collectif et ajouté que Bougane GUEYE Dany et Dr Abdourahmane DIOUF, pour ne citer que ceux-là, « n’ont pas jugé utile de faire partie de la délégation, partie à la rencontre de Macky SALL ».

En les recevant, « le Chef de l’État les a mis devant leurs responsabilités et a fini par mettre à nu toutes leurs divergences et leur manque de maturité politique », lit-on dans L’As, au moment où WalfQuotidien estime que « Macky SALL a réussi à éclater le Collectif ».

« Toute personne du pouvoir, de l’opposition ou de la Société civile qui travaille pour son report (celui de l’Élection présidentielle) est un ennemi de la démocratie », a noté L’info, en citant Birahim SECK, le dirigeant du Forum civil, Organisation indépendante.

« Haro sur le report », a titré WalfQuotidien !

Un analyste politique interrogé par le même journal soutient qu’ « on ne peut plus reporter le scrutin présidentiel ».

Le report de l’Élection est « quelque chose dont les conditions […] sont très difficiles à réunir et objectivement rares », a dit, à Sud Quotidien, un Spécialiste du Droit constitutionnel.

Le journal Record a annoncé que le SÉNÉGAL va jouer contre la Côte d’Ivoire les 8èmes de Finale de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), lundi.

« Il faut s’attendre à une autre Côte d’Ivoire », a assuré sur les colonnes du même journal l’entraîneur sénégalais de Football Cheikh GUEYE.

La Côte d’Ivoire, pays hôte de la CAN, a échappé de justesse à une élimination dès la phase des poules.

« Les Lions débarrassés de leur bête noire », a écrit Stades en parlant de l’Algérie, qui a été éliminée dès la phase des poules.