Les sujets politiques, dont les travaux du neuvième Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique, dominent la livraison des quotidiens d’aujourd’hui, mercredi 29 Novembre.

Plusieurs journaux ont annoncé le dépôt d’un rabat d’arrêt des avocats d’Ousmane SONKO auprès de la Cour suprême, en vue de l’annulation de la radiation de l’opposant du fichier électoral.

« La décision rendue le 17 Novembre souffre de […] graves irrégularités », a noté Vox Populi en citant Me Saïd LARIFOU, l’un des avocats du sieur SONKO.

Le journal a également parlé de la décision de la Cour suprême qui, saisie par les conseils de l’opposant, a renvoyé les deux parties, l’État du SÉNÉGAL et Ousmane SONKO, devant le Tribunal Hors Classe de Dakar, le chargeant de les juger.

La Haute juridiction a cassé et annulé le verdict rendu par le Tribunal d’Instance de Ziguinchor (Sud), lequel avait annulé la radiation de l’opposant et ordonné sa réintégration dans le fichier électoral.

« Le dossier va atterrir devant les Chambres réunies de la Cour suprême, en raison du dépôt du rabat d’arrêt », a expliqué Libération.

Le même journal a aussi signalé que les Chambres de la Haute juridiction se réunissent “ très rarement “, alors que les avocats de l’opposant exigent qu’une “ décision “ soit prise “ le plus vite possible “.

« Ousmane SONKO a emprunté le même chemin que Khalifa SALL ! »

Pour sa part, Kritik’ a évoqué la collecte des parrainages en vue de la candidature de Bassirou Diomaye FAYE, désigné candidat de Pastef – Parti politique d’Ousmane SONKO dissous par le Président de la République – par quatre personnalités proches d’Ousmane SONKO.

« Les opportunistes, qui lorgnaient l’électorat de Pastef, peuvent déchanter », puisque les militants de cette formation politique dissoute ne voteront que pour le leadeur désigné, au cas où M. SONKO ne participe pas au scrutin.

« Ousmane SONKO a emprunté le même chemin que Khalifa SALL », lequel « avait déposé un rabat d’arrêt que la Cour suprême a rejeté », commente Bès-Bi, Le Jour, laissant entendre que cette voie ne serait pas salutaire.

Il y a quelques années, les opposants Khalifa Ababacar SALL et Karim Meïssa WADE avaient recouru au rabat d’arrêt, dans des procès les opposant à l’État, sans obtenir gain de cause, a-t-il rappelé.

« L’absence de l’un des membres de la composition de l’audience de la Chambre administrative de la Cour suprême […] a motivé […] les avocats d’Ousmane SONKO a déposer un rabat d’arrêt », a-t-on pu lire dans Le Quotidien.

Comme l’affirme Me LARIFOU, il existe, selon Le Quotidien, d’autres raisons pour lesquelles les avocats d’Ousmane SONKO ont recouru à ce moyen.

De son côté, Sud Quotidien a considéré le rabat d’arrêt déposé à la Cour suprême comme “ la dernière carte “ d’Ousmane SONKO.

« Nous avons […] 300 milliardaires qui sont des fonctionnaires… »

L’opposant Cheikh Bamba DIEYE dénonce l’engagement politique des gestionnaires des régies financières de l’État.

« Comment est-ce que vous pouvez gérer une régie financière, avoir un devoir de redevabilité […] et être partisan », s’est-il demandé, ajoutant ceci :

« Nous avons […] 300 milliardaires qui sont des fonctionnaires. »

Le Témoin Quotidien a évoqué le programme du candidat et ancien Ministre Alioune SARR. Il a fait la promesse de ne pas diriger le Conseil supérieur de la Magistrature, s’il est élu Président de la République.

M. SARR s’est engagé à faire en sorte que le Chef de l’État ne soit plus autorisé à diriger un Parti politique.

« La recherche de la paix s’accompagne d’une redistribution des ressources en commun. C’est l’un des engagements que l’on peut tirer d’un panel sur la gouvernance des ressources naturelles en Afrique, lors du Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité », a rapporté EnQuête.

Des Officiers généraux ont pris part à cette rencontre internationale au cours de laquelle ils se sont prononcés en faveur de la limitation des mandats présidentiels en Afrique, selon L’As.

« Le mandat unique peut être une bonne solution », a dit l’un d’eux.

La Force africaine en attente, créée par l’Union africaine en vue du maintien de la paix dans les pays instables du Continent, “ va bientôt déployer une unité dédiée à la sécurité des frontières “, selon Le Soleil.

« Lancée en 2002 pour servir de bras armé à l’Union africaine, cette force militaire peine à décoller et à être opérationnelle », a-t-il observé.