Revue de presse : Le choix du Président pour Benno s’impose sur l’essentiel des Unes de ce lundi !

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Les sujets politiques, notamment le candidat de la coalition BBY (Benno Bokk Yaakaar) à la Présidentielle de 2024, sont les plus commentés par les quotidiens, ce lundi.

 

Un seul être vous manque…

« Sur quidu quatuor Amadou Bâ, Abdoulaye Daouda Diallo, Mohammed Boun Abdallah Dionne et Aly Ngouille Ndiaye – va tomber le choix du chef de Benno Bokk Yaakaar », s’est interrogé “L’As“ ?

L’une de ces quatre personnalités sera désignée par le leadeur de BBY, Macky Sall, a assuré “L’As“, en citant Ben Yahmed.

Toutefois, ledit quotidien a vite fait d’ajouter ceci : « Des membres fondateurs de l’APR (Ndlr : le Parti politique de Macky Sall) votent ADD (Ndlr : Abdoulaye Daouda Diallo) ! »

 

La difficulté du choix…

« Le temps risque de faire défaut au candidat de la majorité présidentielle. À quelques jours du début des opérations de parrainage des candidats et à sept mois de la Présidentielle, les Sénégalais ignorent qui va défendre les couleurs de Benno Bokk Yaakaar », a diagnostiqué “WalfQuotidien“, tout en ajoutant, dans ses colonnes ceci :

« Macky Sall traîne les pieds !… »

“Sud Quotidien“ a évoqué la « complexité du choix » à faire par le leadeur de BBY, tout en affirmant que puisqu’il s’agit de “choisir“ ou de “désigner“, « ce qui revient au même… », “ le candidat de Benno Bokk Yaakaar n’aura aucune espèce de légitimité... “

« En imposant sonImamou sonCuré“, le Président Macky Sall œuvre à l’implosion de sa mosquée ou de sa chapelle », a estimé “Sud Quotidien“ qui, dans la lancée, a ainsi rechéri : « Le choix aurait été plus simple pour Macky Sall d’organiser une primaire que d’ imposer sa volonté“, par la désignation de son suppléant, après qu’il a décidé de ne pas être candidat. »

« Complexité d’une équation à une seule inconnue », a titré “Le Soleil“, tout en ajoutant que « Le Parti du président Macky Sall est face à son destin’’. ‘’Le choix du candidat […] divise les militants…, notant, tout de même, qu’ « il sera difficile, voire impossible de trouver un candidat qui fasse l’unanimité ! »

 

La réintégration à l’ordre du jour 

“EnQuête“ a évoqué l’opération de « blanchiment moral » dont, selon lui, l’ancien ministre Karim Wade est l’objet.

« Premiers reflets du bout de tunnel pour Karim Wade ! Son retour dans le jeu électoral, avec celui de Khalifa Sall, était le point le plus attendu du Dialogue national », a également écrit le quotidien “EnQuête“ !

 

« Je suis contre leur réintégration dans le jeu ! »

“EnQuête“ a rappelé que « les conclusions de ces discussions (Ndlr: le Dialogue national) ont été matérialisées par la modification, par l’Assemblée nationale, des articles L.28 et L.29 du Code électoral, ce qui permettra une réhabilitation des droits civiques et politiques des personnes bénéficiaires d’une grâce présidentielle et ayant purgé leur peine : Khalifa Sall et Karim Wade, notamment ! »

« On ne peut pas confier notre pays à des gens qui ont été condamnés pour détournement de deniers publics », a souligné, de son côté, “Libération“, citant ainsi le député et ancien ministre Thierno Alassane Sall :

« Je suis contre leur réintégration dans le jeu », a clairement laissé entendre TAS, dans une interview publiée par “Bès–Bi, Le Jour“.

De même, ledit journal s’est entretenu avec un spécialiste des Finances publiques, qui a proposé d’autoriser « la Cour suprême du Sénégal à juger les ministres, lorsqu’ils sont mis en cause dans des délits financiers. »

« Aujourd’hui, tous les ministres sont des ordonnateurs de crédit. Il faut permettre à la Cour suprême de juger directement les ministres, comme cela se fait dans d’autres pays », a également proposé le spécialiste.

 

CREI supprimée Bibo Bourgi refait surface… !

Aussi, ce matin, les quotidiens ont abordé le différend ayant opposé Bibo Bourgi à l’État du Sénégal, après qu’une juridiction française a bien voulu ordonner le paiement d’une amende de 138 milliards 239 millions 86 mille 396 francs CFA, par les Pouvoirs publics sénégalais, au profit de ce citoyen franco-sénégalais.

« Aucun bien appartenant au Sénégal n’a été saisi », a soutenu Mamadou Moustapha Bâ. Ainsi, “Kritik’ “, qui cite le ministre des Finances et du Budget, a rappelé que « Toute mesure d’exécution forcée sur les biens de l’État est impossible ! »

« Il a porté plainte, en tant que citoyen français, contre l’État du Sénégal, pour le préjudice qu’il déclarait subir. Et la juridiction de son second pays nous demande de lui allouer une fortune », a–t–on semblé se plaindre du côté de “Le Quotidien“.

 

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