Revue de presse : La rentrée scolaire et les candidatures à la Présidentielle dominent les quotidiens de ce jeudi !
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Les quotidiens ont, en priorité, traité la rentrée scolaire prévue aujourd’hui, jeudi 05 Octobre, et les candidatures à la Présidentielle du dimanche 25 Février 2024.
« Macky SALL veut un bon déroulement de la rentrée scolaire », a affirmé “Le Soleil“, selon lequel plus de 4 millions d’élèves doivent regagner les classes.
« Il y a de grosses menaces sur l’année scolaire », a prévenu El Hadji Malick YOUM, le Secrétaire Général du SAEMSS – un syndicats d’Enseignants –.
Le syndicaliste, qui s’est entretenu avec “L’As“, estime que « le Gouvernement s’est trompé de priorités ».
« Pour un bon déroulement de l’année scolaire 2023/2024, le Président de la République, lors de la réunion du Conseil des ministres d’hier, a invité son Gouvernement à prendre toutes les dispositions requises », a rapporté “Sud Quotidien“.
“Le Quotidien“ a noté que « le Président SALL veut un bilan exhaustif de la baisse des prix ».
« Mais, cela n’a rien réglé pour les parents d’élèves qui devraient faire face aux frais d’inscription et à l’achat de fournitures scolaires », a poursuivi le même journal.
“WalfQuotidien“ a affirmé dans sa chronique économique hebdomadaire que « la pauvreté gagne du terrain au SÉNÉGAL ».
« Les ménages sénégalais sont de plus en plus éprouvés par le coût de la vie, qui augmente de façon exponentielle », a–t–il observé.
“ Banaliser la fonction présidentielle “
“L’Observateur“ a signalé que « le courant ne passe plus » entre la SENELEC, la Société nationale chargée de la distribution de l’Électricité, et sa clientèle.
« La hausse vertigineuse des factures d’électricité a fini d’électrocuter les relations entre les deux parties », a–t–il ajouté.
En ce qui concerne les sujets politiques, “Vox Populi“ a évoqué la pléthore de candidats à l’élection présidentielle. Il affirme que 215 prétendants ont retiré des fiches de collecte de parrainages auprès de la Direction Générale des Élections.
Cette profusion de candidats pourrait finir “ par banaliser la fonction présidentielle “, a noté le journal, citant un analyste politique.
« Cette avalanche de candidatures émeut plus d’un Sénégalais », a observé “Bès–Bi, Le Jour“.
“Le Témoin Quotidien“ a soutenu qu’ “ exceptés quelques sérieux prétendants, l’écrasante majorité est constituée de candidats fantômes “.
« Jonction fatale pour BBY », a titré “L’Info“, concernant l’alliance nouée par les opposants Ousmane SONKO et Serigne Moustapha SY, le leadeur du PUR (Parti de l’Unité & du Rassemblement).
Les résultats du PUR et de Pastef-Les Patriotes, le Parti politique d’Ousmane SONKO, qui a été dissous par le Président de la République, concentrent au moins 20 % de l’électorat, si on tient compte de leurs résultats à la dernière élection présidentielle, a précisé “L’Info“, estimant que « leur électorat s’est considérablement accru entre-temps. »
Les députés du PUR et de Pastef-Les Patriotes sont membres de l’un des principaux groupes parlementaires de l’Assemblée nationale.
“ Des candidats par procuration “
“WalfQuotidien“ parle des « candidats par procuration ». C’est comme si Amadou BÂ était candidat à la place de Macky SALL, comme si le fonctionnaire international Aliou Mamadou DIA se présentait au scrutin présidentiel au nom de Serigne Moustapha SY, comme si Guy Marius SAGNA ferait de même pour Ousmane SONKO, d’après le même journal.
« Celui qui sortira vainqueur parmi [les candidats par procuration] risque de gouverner sous l’ombre de son mentor », a ajouté “WalfQuotidien“.
« Le coût élevé de la vie sera au cœur de la campagne électorale », a affirmé “Tribune“ en considérant les “prix fous“ de certains produits de consommation comme « un redoutable adversaire pour Amadou BÂ », le Premier ministre, candidat de la majorité présidentielle.
“EnQuête“ a annoncé que « la Mauritanie et le Bénin refusent d’accueillir les 1.500 soldats français chassés du Niger. »
En outre, il a renchéri, en ces termes : « La perte de sa base au Niger plombe la stratégie française de lutte contre le djihadisme au Sahel », a poursuivi le journal.
« Les bases [de l’Armée française] au SÉNÉGAL et en Côte d’Ivoire pourraient gagner en importance », a ajouté “EnQuête“, rappelant que les troupes de l’Hexagone font l’objet d’une “expulsion“ au Mali et au Burkina Faso.