Retentissant succès de l’imam Samb: la belle gifle de Tivaoune à Pastef …
Retentissant succès de l’imam Samb: la belle gifle de Tivaoune à Pastef …
Ce vendredi, les jeunes disciples tidjianes ont convergé vers la Grande Mosquée de Dakar à l’appel de Imam Alioune Moussa Samb. Une foule immense a répondu à l’appel. À l’origine, un khoutba, une phrase: « khou déé si manifestation yi Safara nga dieum ». C’était suffisant pour soulever le courroux de Pastef. L’Imam venait de commettre un sacrilège à leurs yeux. Il faut le corriger et le faire taire à jamais.
Pour comprendre la méthode Pastef il faut revisiter le principe de la « Spirale du silence ». Il s’agit d’un processus de formation de l’opinion publique à partir de l’observation que l’individu fait de son environnement social. La pression qu’on peut exercer sur les populations pour leurs faire adhérer à une cause montrent que les conventions sociales, les coutumes et les normes comptent, avec les questions politiques, parmi les moyens capables de contrôler les foules.
Pour ne pas se retrouver isolé un individu peut renoncer à son propre jugement. Cette peur de l’isolement (non seulement la peur qu’à l’individu d’être mis à l’écart, mais aussi le doute sur sa propre capacité de jugement) fait partie intégrante de tous les processus de formation de l’opinion publique. Là est le point de vulnérabilité de l’individu ; c’est là que les groupes sociaux peuvent le punir de ne pas avoir su se conformer. Il y’a un lien étroit entre les concepts d’opinion publique, de sanction, et de punition. L’opinion publique prétend toujours faire autorité. Elle exige le consentement. À tout le moins, elle contraint au silence, ou à éviter de soutenir le contraire. Une opinion, fut-elle fausse, si elle est largement partagée s’affirme toujours plus fréquemment et avec plus d’assurance ; on entend l’autre de moins en moins.
C’est le fondement d’un terrorisme intellectuel qui est une technique totalitaire qui vise à ôter la parole à son contradicteur. Il l’estime hypocrite et insidieux car il définit ce qu’est la « bonne conscience » pour faire de son opposant une bête à abattre. Le procédé consiste à imprimer dans l’imaginaire d’un peuple un archétype du mal, puis de faussement assimiler son contradicteur à cet archétype pour l’attaquer non sur ce qu’il pense mais sur les pensées qu’on lui prête pour terminer par sa diabolisation; « Imam Samb fait payer aux fidèles 1000f pour accéder à la Grande Mosquée. » L’objectif étant d’intimider, de culpabiliser et de disqualifier.
C’est cette doctrine de sanction et de punition que Pastef a voulue appliquer à Imam Alioune Badara Samb; l’isolement puis la punition. Ils ont voulu faire en sorte que la prêche de Imam Samb soit entendue de moins en moins en partageant largement une opinion fausse assez bruyante pour couvrir la voix de l’Imam. Car les individus perçoivent ces tendances et adaptent leurs convictions en conséquences. Ainsi avec leurs relais leur camp accroît leur avance pendant que l’autre recule. Mais ils n’ont pas pris en compte que si 80% des gens peuvent adapter leurs position par rapport à l’opinion… 20% d’entre les individus ont des convictions inébranlables. Imam Alioune Moussa Samb est resté inébranlable !
Pastef a souvent réussi, par ce procédé, à contraindre la majorité au silence car elle se sent vaincu. Le fatalisme de la multitude, n’est pas le fait d’une contrainte morale ou légale ; il s’agit d’une perte du pouvoir de résister, d’un sens affaibli de la responsabilité personnelle et de devoir se battre pour ses propres opinions. Pastef a acquis cette position dominante non pas par les idées ou par les valeurs; mais par l’insulte, la calomnie, la manipulation, la menace et la violence. Pastef a appris à vaincre sans avoir raison. L’homo-pastefensis n’a jamais reculé devant aucune limite morale pour imposer sa pensée.
C’est toute l’explication de leur ruée sur l’Imam quand il dit: kou déé si séne manifestation yi da ngay déme safara! Pourtant l’Imam a raison! Quand des jeunes qui manifestent s’adonnent à des saccages, des vols de biens d’autrui, des agressions, des incendies de biens personnels et de cars du service public… s’ils meurent dans un tel exercice l’Imam a raison de dire qu’ils iront en enfer.
Vouloir nous faire croire le contraire relève de la mauvaise foi et de la manipulation. Ils veulent maintenir ces jeunes dans l’ignorance et l’obscurantisme. La jeunesse qu’ils utilisent comme outil de pression ne doit pas se réveiller donc quiconque prêchant dans le sens de libérer cette jeunesse doit être réduit au silence. Leurs manifestations qui leurs permettent de créer un rapport de force sont assimilées au djihâd et par conséquent les morts sont des martyrs qui iront droit au Paradis !!!
Si telle est leur conviction pourquoi Ousmane Sonko et les responsables de Pastef n’envoient pas leurs enfants en première ligne ainsi s’ils tombent ils iront au Paradis. Ne souhaitent-ils pas le Paradis pour rejetons? En voulant isoler Imam Samb ils étaient loin de s’imaginer qu’ils allaient construire leur propre isolement. Les jeunes disciples tidjianes se sont interposés et ont récupéré l’opinion publique des mains de Pastef! La clameur a été tellement forte que Pastef était contraint de raser les murs! Pour une fois Pastef a capituler.
Même si, la bave à la bouche, Ousmane Sonko a tenté de répondre à Imam Samb mais les pastefiens sont tellement tétanisés qu’ils n’ont pas osé partager la réplique de Sonko dans les réseaux sociaux ! Forts de leur victoire les jeunes disciples tidjianes avaient donnés rendez-vous ce vendredi à la Grande Mosquée de Dakar pour démontrer à la face du monde que Pastef est réduit au silence et Imam Samb ne sera ni isolé ni puni. L’armée mexicaine de Pastef n’y fera rien; 𝗹𝗮 𝗴𝗶𝗳𝗳𝗹𝗲 𝗮 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗶𝗺𝗽𝗮𝗿𝗮
A coup sûr, la programmation du némékou tour à Tivaouane alors que l’étape de Tivaouane était déjà faite n’est pas anodine. Pastef cherche visiblement à se relever de sa déculottée en voulant rassembler en masse à Tivaouane pour dire que « je suis populaire chez vous! » Même agonisant Pastef sera toujours dans la défiance, c’est leur ADN.
Ce vendredi, vient de marquer la fin d’un cycle ; celui du règne de la terreur exercée par Pastef. Les jeunes disciples tidjianes ont montré la voie. Plus personne ne doit se laisser intimider par la meute. Tivaouane vient de mettre un coup d’arrêt à la dictature de la pensée unique exercée par un cheptel politique qui n’a que l’insulte facile, le mensonge, la calomnie et la manipulation comme moyen de pression pour soumettre les sénégalais.