Alioune TINE, président du think tank AfrikaJom Center, plaide pour la réparation des victimes.

En effet, l’expert indépendant sur les Droits de l’homme pense d’ailleurs qu’il faut ériger un mémorial dédié à tous les morts de ce combat pour la démocratie.

« Il faut le faire, pour ne jamais oublier et plus jamais recommencer », a-t-il instamment twitté sur son compte X parcouru par CHRONO ACTU.

Donc, de son humble avis, c’est la première et la plus importante des phases de la réparation des victimes : c’est une réparation politique et symbolique.

« La marque qu’on ne doit plus oublier, ni revenir en arrière sur des transgressions qui menacent la vie, l’État, la Nation, la cohésion nationale, les libertés fondamentales, les Droits humains, la démocratie, l’État de droit », a-t-il ainsi détaillé.

En outre, le président-fondateur du think tank AfrikaJom Center d’alerter en ces termes :

« Sinon, on pourrait retomber sur ses errements dans un contexte national, regional et international qui change très vite avec de nouvelles menaces et de nouvelles tentations. Il nous a bien marqués cette phase de notre histoire politique. Mettre en place immédiatement la Commission ‘Paix, Vérité, Justice, Réconciliation, Pardon et Réparation des Victimes‘ ».

En gros, Alioune TINE, ancien président de la RADDHO (Rencontre africaine des Droits de L’Homme), a conclu son tweet comme suit :

« SEM Bassirou Diomaye FAYE et le leadeur Ousmane SONKO, cette tâche est attendue comme un signe distinctif de rupture avec le passé et avec le système ».