Généralement considérée comme le 4ème pouvoir dans les Etats indépendants, la presse se veut un levier incontournable de la démocratie. A rebours de cette logique, le paysage médiatique sénégalais est marqué, depuis quelques temps, par l’émergence d’une certaine catégorie de presse caractérisée par un parti pris flagrant et une fuite de responsabilité déplorable. Les relations entre le leader du Pastef, Ousmane Sonko et la presse en attestent à suffisance. Pourquoi lors de ses rencontres avec la presse, des questions ne lui sont jamais posées ? Comment se fait–il, qu’en présence d’Ousmane SONKO, que le travail des journalistes se résume à installer et retirer des micros ?

Faiblesse sur fond de parti pris de la part des journalistes ?

Entre courbettes et génuflexions, des confrères et consœurs semblent faire preuve d’une faiblesse incroyable vis–à–vis du leadeur de Pastef/Les Patriotes, Ousmane SONKO. En effet, en lieu et place de débats contradictoires ou débats d’idées, une certaine presse accepte sans ciller ce manque de considération voire un mépris insultant d’Ousmane SONKO à leur égard. Crainte de représailles ? Peur bleue de s’attirer les foudres de la mafia kacc–kacc ? L’on ne saurait affirmer ou infirmer ni l’une ni l’autre.
Mais qu’on le rappelle hic et nunc ! De grands journalistes ont fait la fierté de la presse tout au long de leurs carrières respectives, en faisant des règles d’éthique et de déontologie des principes non négociables. À l’image de Mame Less CAMARA, de grands professionnels de médias n’ont de cesse fait correctement leur travail avec un souci d’informer juste et vrai. À moins que l’on y prenne garde, la presse sénégalaise n’est pas sortie de l’ornière de sitôt.

De pertinentes questions passées sous silence en face de SONKO

La question qui taraude l’esprit de pas mal de Sénégalais est de savoir pourquoi devant le leadeur de Pastef/Les Patriotes, Ousmane SONKO, le problème qui oppose ce dernier à l’ex–masseuse de Sweet Beauty Spa, Adji Raby SARR n’est jamais évoqué. En effet, l’on ne sait pas toujours, au nom de quoi, des journalistes qui ne devraient se soucier que du traitement impartial de l’information, puissent passer sous silence ce différend au bilan macabre.
Certains diraient peut–être qu’il ne s’agit, en ces occasions, que de point de presse, mais en aucun cas une preuve de faiblesse ne devrait être donnée par des journalistes dans l’exercice de leur métier. N’en déplaisent aux partisans et souteneurs inconditionnels, les professionnels de médias gagneraient à faire preuve de fermeté et ne concéder aucune marge de manœuvre pour ce qui est de l’exercice de leur métier, un des plus nobles de ce monde.

Quid des graves accusations portées sur SONKO concernant une entente secrète avec le MFDC ?

Pourquoi d’ailleurs ces journalistes qui vont à sa rencontre n’osent jamais l’interpeller sur cette question ? Sciemment ou par mégarde, c’est selon ! Mais, en passant sous silence ces questions importantes, l’on se rend compte que même les LIVE sur Facebook et YouTube ont fini par reléguer au second plan nos chaînes traditionnelles de télé et radio.