Position d’un juriste sur les rapports SONKO/Barth’ : « Tout mon soutien à SONKO, acteur principal de l’éligibilité (…) de Barth’… », Me Moussa DIOP

Me Moussa DIOP, leadeur de la Coalition “And Gor Yi Jotna“/La Majorité Silencieuse, estime que les démons de la division ont hélas eu raison de la belle et patriotique entente qui se lisait, en Novembre 2020, sur les visages de ces trois leadeurs (Ndlr :, SONKO, lui–même et Barth’) symbolisant la rupture politique.

Si l’on en  croit à l’avocat, par–devant la force, lui, en tant que juriste, il a toujours préconisé l’intelligence politique, aux fins d’éviter l’élimination sans état d’âme de la course à la Présidentielle du dimanche 25 Février 2024.

« Tout mon soutien à SONKO, acteur principal de l’éligibilité aux Locales et Législatives de mon frère Barthelemy DIAS, pour m’avoir convaincu de retirer, à temps, ma citation directe contre ce dernier pour lui éviter les articles L. 29 et suivants du Code électoral. Dommage qu’il l’ait perdu, sauf probable cassation de l’arrêt de la Cour d’appel », a tranché Me Moussa DIOP, pour ce qui est des rapports actuellement tirés par les cheveux entre Ousmane SONKO et Barthelemy Toye DIAS.

Ainsi, selon lui, l’appel du Président de la République à un dialogue politique a connu une ruée des inéligibles judiciaires en acte (déjà condamnés) et en puissance (en voie de condamnation définitive), vers la table qui semble être des négociations. Et contre toute 3ème candidature présidentielle, la Coalition “And Gor Yi Jotna“/La Majorité Silencieuse n’entend pas laisser ce dialogue aux intéressés, “chercheurs d’éligibilité nouvelle“.

 

« Membre fondateur de la plate-forme des Forces Vives F24, la Coalition “And Gor Yi Jotna“/La Majorité Silencieuse répondra présente au dialogue pour exiger : la non-représentation du Président Macky SALL pour un 3ème mandat, lui qui a prêté serment deux fois. La prolongation des inscriptions des primo-votants sur les listes électorales. Le rejet de l’amnistie pour tous faits constitutifs de détournements de deniers publics ou d’enrichissement illicite. La réforme des articles L. 29 et suivants du Code électoral. La réforme du parrainage dans sa forme actuelle. L’audit du fichier électoral. L’organisation de l’élection présidentielle du 25 Février 2024 par une personnalité indépendante et consensuelle. Et l’indépendance effective de la Justice et sa non-instrumentalisation », a clairement annoncé Me Moussa DIOP.