Perturbations dans le système éducatif : « la pacification de l’espace scolaire nécessite un dialogue permanent, franc et inclusif. » (Cheikh Mbow, D.E/COSYDEP)
Le SAEMS et le CUSEMS, les deux syndicats les plus représentatifs du système éducatif sénégalais, ont annoncé en début de semaine leur deuxième plan d’action. Pour dire que le moyen secondaire sera fortement secoué pendant deux jours, les 15 et 16 Décembre. Des perturbations après deux années fortement secouées par la Covid-19. Cependant des acteurs de la société civile, comme la COSYDEP, avaient fait un ensemble de recommandations à l’État.
Selon Cheikh Mbow, « Nous avons marqué la fin de l’année dernière par des recommandations, à travers «Yobelu vacances», en soutien à la campagne «Ubbi tey, Jàng tey». Cette campagne d’anticipation sur les défis potentiels, les conditions indispensables au bon déroulement et à un dénouement heureux de l’année est une contribution pour une année totalement apaisée et performante au bénéfice des enfants. »
Cependant, selon la COSYDEP, « la longue pause dans le monitoring n’a pas permis un suivi correct des accords. Pourtant les syndicats avaient lancé des alertes à temps. Des questions à affronter par l’État sont d’abord la réduction des disparités dans le système de rémunération, ensuite la mise aux normes des écoles, enfin la prise en charge des sous-secteurs et autres questions négligées », se désole Cheikh Mbow.
Ainsi, la Cosydep recommande aux autorités « de saisir à temps les alertes lancées mais aussi les opportunités qui s’offrent au système telles les vacances scolaires et les moments d’accalmie pour anticiper efficacement sur les perturbations. Il n’y a pas de doute que la pacification de l’espace scolaire nécessite un dialogue permanent, franc et inclusif. Ce qui suppose l’organisation régulière de rencontres techniques sectorielles érigées en règles et un monitoring objectif des décisions », a conclu Cheikh Mbow…
NKN