Nouvelles mesures pour les Face–to–face : Le CNG prévoit jusqu’à 5 ans de suspension

A la suite de nombreuses dérives, comme les actes de violences entre supporters ou les problèmes qui opposent les lutteurs eux-mêmes, à presque chaque cérémonie de face–to–face, le CNG a pris des décisions fermes. La tenue de ces événements et leurs modus operandi sont désormais sous haute surveillance et la moindre erreur, emmenant des lutteurs ou leurs accompagnants, est passible de sanctions. Et ces mesures coercitives sont applicables pour tous.
À en croire le communiqué du CNG, qui est parvenu ce jeudi au quotidien “Sunu Lamb“, les lutteurs et les organisateurs sont donc épiés par le CNG.
Dorénavant les face–à–face devront débuter très tôt pour permettre à chaque personne de vaquer après à ses occupations. Les face–à–face, au–delà de minuit, c’est désormais révolu comme ce qui s’est passé au théâtre national Daniel Sorano où les lutteurs convoqués à 19h00 se sont pointés à 23 heures, retardant ainsi le déroulement de la manifestation qui n’a pu se terminer qu’au-delà de 2 heures du matin.
Un face–à–face qui a failli virer au fiasco, puisque les nerfs étaient tendus entre les protagonistes comme entre Balla Gaye2/ Boy Niang2, Franc / Forza, Sa Thiès / Reug Reug, Sokh / Marley. Il a manqué de peu pour que les choses virent au vinaigre.
Sanctions : Jusqu’à 5 ans de suspension ferme…
Et Bira Sène de rappeler que « l’avenant signé entre le promoteur et le CNG/L requiert le respect scrupuleux de tous les points qui y sont consignés », et qu’ « en cérémonie de face–à–face, aucun lutteur, sous aucun prétexte, n’a le droit de toucher son adversaire. Tout contrevenant à la présente mesure est passible (en sus d’autres sanctions déjà prévues) à une sanction pouvant aller jusqu’à cinq (5) ans de suspension ferme ».