Niger – Survenance d’un putsch : Le statut quo après plus d’un mois

Plus d’un mois après le coup d’État militaire, il n’y a toujours pas d’actions concrètes de la part des militaires au pouvoir, pas de calendrier non plus et les échanges entre les putschistes et la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest) semblent n’en être qu’au pas de course.

Ainsi, tout récemment, Abdel-Fatau MUSAH – Commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de la CEDEAO – a nettement assuré que les États de la sous-région, opposés au coup d’État militaire chapeauté par Abdourahamane TCHIANI, ne souhaitent pas « répéter » au Niger « les expériences du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso ».

Des périodes de Transition avaient été négociées dans ces pays où les militaires sont, malgré tout, toujours présents.

Tout dépend de la volonté des différents acteurs.

Hier, jeudi 07 Septembre, sur la DW, Moussa TCHANGARI – Secrétaire général de l’association Alternative espaces citoyens au Niger – a rappelé la situation dans laquelle se trouve actuellement le pays et insisté sur la nécessité du dialogue pour sortir de l’impasse.

« Cela peut prendre du temps, mais cela peut aussi aller très vite », a–t–il décrété.