La CAP (Coordination des Associations de Presse) a vigoureusement dénoncé le traitement infligé aux professionnels des médias par les FDS (Forces de Défense & de Sécurité).

Via communiqué, la CAP fustige une « violence inouïe » de la part des Forces de Défense & de Sécurité depuis quelques temps. Elle en veut pour exemple les cas de Magatte GAYE et de Yacine THIAM.

Pas plus tard qu’avant–hier, soit le mercredi 29 Mars à Sacré–Cœur, une camerawoman répondant au nom de Yacine THIAM, émargeant au site d’informations “TEMOINWEB“, a été violemment heurtée par un véhicule–particulier, alors qu’elle tentait de se sauver, suite à une assaut lancé par des éléments de la Gendarmerie nationale, lors d’un point de presse improvisé par des Honorable–députés et leadeurs de la coalition YAW (opposition), dans les parages du siège du Parti Républicain pour le Progrès (PRP–Disso Ak Askan Wi) de Déthié FALL.

Immédiatement après, elle a été transportée dans une clinique de la place, avant d’être évacuée aux urgences de l’Hôpital “Principal“ de Dakar où elle devrait subir une intervention chirurgicale, à cause d’une fracture, a–t–on pu lire dans le communiqué.

Des faits graves…

Sur la même lancée, la CAP a été, d’une manière pressante, informée de l’agression suivie d’une interpellation du correspondant de l’AFP (Agence France–Presse), le sieur Magatte GAYE.

« Il a été pris à partie par des agents de la Police, alors qu’il couvrait la tentative des étudiants de l’opposition à braver l’interdiction préfectorale de la marche initiée par la coalition Yewwi Askan Wi », est–il noté sur le document, repris par votre site d’informations Chrono–actu.

Incroyablement, ledit journaliste a été éhontément roué de coups par un limier, d’après ses témoignages. Par suite de quoi, il a été jeté dans un fourgon, copieusement insulté et violemment agressé par d’autres Officiers au–dedans du véhicule de la Police nationale.

Que révèle exactement le certificat médical… ?

Le sieur Magatte GAYE dit aujourd’hui souffrir de contusions musculaires, dûment attestées par un certificat médical. « Le plus grave est que les policiers n’ont même pas tenu compte de la carte nationale de presse que le confrère avait accrochée à son cou », se sont offusqués les membres de la CAP.

Au bout du compte, les membres de la corporation s’indignent et s’inquiètent de la récurrence des agressions contre les représentants des médias sur le terrain, dans la mesure où cela a l’air devenir une très mauvaise trouvaille, qui paraît malencontreusement perdurer.

« Il n’est pas acceptable que ceux qui doivent protéger et veiller à la sécurité des professionnels des médias, qui sont tenus d’exécuter des dispositions constitutionnelles, notamment le droit au public à une information juste et plurielle, s’érigent en agresseurs de façon gratuite et habituelle », a martelé la CAP.