Législatives 2022-candidatures : « Des militants du FRAPP candidats »
Pour les prochaines élections législatives, des militants du FRAPP sont candidats à la candidature dans des listes, surtout celle de Yewi Askan Wi, annonce le délégué général adjoint du FRAPP, Alioune Badara Mboup.
D’après le coordonnateur de PASTEF Tivaouane, les candidatures des militants du FRAPP est une continuité des luttes sociales dans les instances de décisions politiques. « Il faut déjà clarifier que les textes du FRAPP n’excluent pas l’engagement politique de ses militants et ils peuvent même prétendre à des postes d’élus. L’un des objectifs du FRAPP est de participer à transformer radicalement les relations entre les élu.e.s (conseillers municipaux, députés, maires, Président de la République) et les peuples, par la lutte contre l’oppression des élus sur les peuples en mettant en avant la souveraineté populaire », explique Alioune Badara Mboup.
Pour le coordonnateur de PASTEF Tivaouane, « souvent lors des élections, les politiciens professionnels, politiciens du système néocolonial veulent écarter certains citoyens du jeu politique à cause de leurs catégories socioprofessionnelles. Et les mouvements sociaux comme Y’EN À MARRE avaient incontestablement participé aux deux alternances démocratiques qu’a connues le Sénégal. » Cependant ces mouvements ont laissé les politiciens carriéristes « détourner l’esprit de ces alternances malgré le rôle prépondérant qu’ils ont joué », fustige-t-il.
A l’en croire, les militants du FRAPP ont beaucoup appris de ces mouvements et ne tomberont pas dans ce piège de laisser les élections seulement aux hommes politiques.
« Certains disent pourquoi ne pas intégrer les listes citoyennes ? Le FRAPP n’est pas seulement un mouvement citoyen classique, ni de la Société civile mais un mouvement révolutionnaire. Plus que les mouvements de la deuxième alternance, FRAPP est une philosophie qui vise à changer le système parasitaire installé depuis l’Indépendance, de combattre l’injustice sur toutes ses formes, de lutter pour la souveraineté démocratique, économique et culturelle. Et ces luttes n’auront de suites qu’avec le contrôle de l’appareil politique », déclare M. Mboup.
Pour lui, la nouveauté par rapport aux autres mouvements est que le FRAPP n’exclue pas l’engagement politique de ses membres contre le système en place et la fédération des luttes avec d’autres forces avec qui ils ont des objectifs en commun.