La politique sportive du Sénégal « un exemple à suivre »
L’exemple sénégalais est à suivre. Il y’a quelques années de cela cette phrase serait presque ironique pour quiconque la prononce a l’endroit du football sénégalais. Mais depuis le sacre des lions a la coupe d’Afrique des nations, le constat est que le model sénégalais, dans la gestion et l’organisation des évènements sportifs plus précisément footballistiques, est mis en avant. Beaucoup de pays africains aimeraient aujourd’hui voire une telle réussite au sein de leur organisations sportives.
« Va donc te trouver une Etoile à broder sur ton maillot avant de venir t’assoir sur ma table »
Jadis telle était la terrible et assassine phrase qui était prononcé à l’endroit du peuple sénégalais. En effet le Sénégal malgré sa première place au classement Fifa des sélections africaines depuis presque trois bonnes années, n’avait pas jusqu’à la précédente Edition, gagné une CAN de son histoire. Cette situation lui valait des moqueries et des expressions de toutes sortes. Cette affirmation est d’autant plus vrais que le principal « rival » sportif du Sénégal, le Cameroun, s en donné a cœur joie. Lions indomptable, se moquait ouvertement des lions de la Teranga. En plus que le Sénégal a souvent perdu en CAN face au Cameroun. Bien sûr la défaite la plus lourde est celle de la génération 2000.
Le Cameroun calmait souvent le Sénégal par une phrase aussi vraie que cruelle. Il faut dire aussi que malgré les générations, malgré la pléthore de stars, de Bocandé a Sadio en passant par EL hadji Diouf, malgré la première place au panthéon des sélections Africaines et aussi le statut de pays africaine quart de finaliste d’une coupe du monde, le Sénégal restait un pays sans Etoile. Et pour en rajouter d’avantage la parole camerounaise devenait presque légitime du fait d’avoir était dans beaucoup d’éditions le bourreau du Sénégal (92, 2002 et 2017).
Au total et en résumé le lion de la savane n’avait pas le droit à la glorification face à son cousin et rival du foret équatorial. Mais 2022 est venu changé bien des paradigmes entre lions de la teranga et lion indomptable. Au point où ce dernier vient citer comme model ce cousin du sahel dont il prenait de haut et dont il parlait avec beaucoup de condescendances « il faut savoir qu’a la Can il y’a les favoris historiques et les favori circonstanciels ».Le Graal
Aujourd’hui dans tout le Cameroun, le regard porté sur le Sénégal du foot a largement changé. Il faut dire que deux évènements majeurs sont venus changer cela. La première et non des moindres est la fameuse victoire que tout un pays attendait avec beaucoup d’impatiences. Finalement la troisième finale sera la bonne pour un Sénégal qui rentre ainsi dans l’histoire du continent africain. La deuxième, c’est l’inauguration du stade Abdoulaye Wade ancien président du Sénégal. Pour beaucoup d’observateurs Camerounais, le Sénégal a su faire preuve de pragmatisme dans cette affaire. Car en seulement 17 mois de travaux et un coup de 150 milliards de FCFA, il a réussi à faire sortir de terre ce magnifique bijou. Et ceci vient rendre la construction et le coup du stade d’Olembe presque ridicule.
Par ailleurs si la victoire sur le terrain en finale de coupe d’Afrique des nations contre l’Egypte, porte la marque de Sadio Mané et de ces coéquipiers. Pour les Camerounais le coach des lions du Sénégal ALIOU CISSE a beaucoup apporté à son équipe à tel point qu’ETO’O président de la FECAFOOT, plébiscite lui aussi son ancien capitaine, a la tête de l’équipe nationale du Cameroun. Aujourd’hui RIGOBERT SONG est l’entraineur numéro 1 de la sélection Camerounaise, une nomination qui rappel en tout point celle d’ Aliou Cissé au Sénégal.
Song et Cissé sont comme qui dirait presque pareil. Tous deux anciens capitaine de leur équipes nationales les deux hommes partagent même l’amour des…Dreadlocks.