Kaolack : Les structures sanitaires submergées par une vague de cas paludéens

Le Paludisme fait des ravages à Kaolack. Selon le correspondant du journal “Le Témoin“, dans cette région, cette maladie saisonnière quotidienne est en passe de “décimer“ cette partie du pays.

La preuve, apprend–on via les colonnes dudit quotidien, toutes les structures sanitaires comme l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass l’Infirmerie du camp militaire, le poste de Santé de Sara Ndiougary, de Boustane et autres sont submergés. Faute de lits, des patients, gravement atteints, sont hospitalisés à…même le sol.

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C’est une véritable crise sanitaire. « Depuis une semaine, pratiquement tous les membres de ma famille sont hospitalisés, les uns après les autres au poste de Santé de Sara Ndiougary. J’ai dépensé entre 30.000 francs et 40.000 francs CFA par personne pour une perfusion antipaludique communément appelée à Kaolack “Cocktail ou Diamante“. Dans certains cas graves, la perfusion reste et demeure le seul traitement de salut ! », déplore le vieux M. A. Diop, commerçant domicilié au quartier Boustane.