Le procès en appel de l’imam Alioune Ndao et de ses coaccusés s’est ouvert, le lundi 28 juillet 2022, en chambre criminelle,  spécialement constituée du tribunal de grande instance de Dakar. L’affaire qui regroupe 29 personnes accusées de bandes criminelles liées à des entreprises terroristes, de blanchiment d’argent dans le cadre d’activités terroristes et d’apologie du terrorisme, sera encore entendue. Cependant, à la demande des avocats, l’audience a été reportée au 30 mai pour permettre une meilleure compréhension des documents.

Le Président a précisé qu’il s’agissait de juristes. Seuls les professionnels du droit peuvent s’exprimer car c’est très technique. « Ce document n’est pas limité à une seule personne. Un appel est un droit. Neuf prévenus ont fait appel devant la Cour d’appel pour un nouveau procès. Law et Claire, personne ne nous intéressait. Law et Claire, personne ne s’intéressait à nous ». Lors d’un procès qui a débuté en juillet 2017, l’imam missionnaire Alioune Ndao a été condamné à un mois de prison avec sursis. Ses coaccusés ont reçu 20 ans de travaux forcés pour Matar Diokhané, 15 ans pour Mohamed Ndiaye, Ibrahima Diallo et Abdou Karim Mbacké Bao, et 15 ans pour Oumar Yaffa, Abdou Aziz Dia, Lamine Coulibaly, Ibrahima Mballo, Abdou 10 ans de la main d’oeuvre. Diallo et Cheikh Ibrahima Ba et 2005 contre Mohamed Lamine Mballo, Latyr Niang et Saliou Ndiaye.

L’affaire a éclaté en 2015. Une publication sur Facebook montre des Sénégalais mourir avec des combattants islamistes en Libye et glorifie le terrorisme. Les investigations de la police criminelle sénégalaise ont permis de retrouver Abou Diokhané, un sénégalais de 31 ans, arrêté en Libye pour terrorisme et renvoyé au Sénégal. Il est proche de l’imam Alioune Badara Ndao, qui possède une école coranique à Khao Lak dans le centre du pays et prône l’instauration de la charia par le « jihad non violent ».