Formation et Insertion des jeunes, entrepreneuriat… : Abdou Karim Fofana exhibe les preuves des progrès depuis 2012

Abdou Karim Fofana min

Le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana avait des arguments devant les jeunes. Il défend que le Sénégal, sous le magistère du Président de la République, Macky Sall a fait des avancées en matière de formation des jeunes. Il y a une grande différence entre 2012 et 2023.

« En effet, rien qu’entre 2016 et 2023, l’Etat a financé, à travers le 3FPT, la formation de 400 000 jeunes et femmes dans diverses filières telles que les métiers du bâtiment, l’électromécanique, le transport, la fibre optique, l’agroalimentaire, entre autres », a affirmé le Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME. Il croit que les conditions sont là pour que les jeunes entrepreneurs puissent concurrencer les grandes enseignes telles que Auchan ou China Mall.

Enseignement supérieur

Il a abordé l’élargissement de la carte universitaire. Il évoque la création de trois centres universitaires régionaux (Bambey, Thiès et Ziguinchor) alors qu’entre 1960 et 2012, il y avait principalement l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et l’Université Cheikh Anta Diop.

Sur une décennie, les CUR ont été érigés en Universités et trois nouvelles universités ont vu le jour : Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio, El Hadj Ibrahima Niasse du Sine Saloum, l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane, sans compter le Campus franco-sénégalais.

En somme beaucoup d’investissements, comme l’avait souligné le Président de la République, ont aussi été consentis en termes d’équipements pédagogiques, le recrutement d’enseignants, la revalorisation du traitement et autres avantages du personnel, toutes catégories confondues. A côté de cela, il y a la construction d’infrastructures d’hébergement et de restauration des étudiants. Et chaque année, l’Etat octroie plus de 82 milliards de FCFA en bourses et aides aux étudiants.

Les portails DER/FJ, ADPME, l’ANPEJ, FONGIP

La DER/FJ a déjà financé 230 000 jeunes et femmes porteurs de projets pour une enveloppe de 120 milliards de francs CFA, entre 2018 et 2023. Le Programme XËYU NDAW ÑI, avec un objectif de 82 000 emplois jeunes pour un montant de 450 milliards de FCFA, a été récemment renouvelé par le Chef de l’Etat pour des contrats de trois ans.

Ces investissements et initiatives parmi tant d’autres, portés notamment par l’ADPME, l’ANPEJ, le FONGIP, prouvent que les opportunités existent dans notre pays pour se former et entreprendre.
Au cours de cette séance, le Ministre a vanté le bilan du Président de la République, Macky Sall, selon qui, a laissé son empreinte comme ses prédécesseurs.
« Le Président Senghor a travaillé à l’édification de la nation sénégalaise. Le Président Diouf au renforcement de l’Etat et à plus d’ouverture démocratique. Le Président Wade, a posé les jalons d’une ambition économique », soutient le Ministre. Alors que le Président Macky Sall, selon le Ministre, est à l’origine de l’amorçage de l’émergence, de la modernisation du Sénégal avec les infrastructures, l’électricité disponible, les zones économiques spéciales, les agropoles, les parcs industriels, les parcs de technologie numérique, le TER, le BRT et toutes les autres transformations structurelles enregistrées.

« Chaque président ayant sa mission, celle du prochain sera de rendre notre pays plus souverain car moins dépendant de l’extérieur concernant les produits que nous consommons », poursuit-il.

Les chantiers du futur président, c’est l’industrialisation pour laquelle des jalons ont été posés depuis 2012. Cette industrialisation pourrait être accélérée avec l’exploitation du pétrole et du gaz qui réduira de manière nette le coût de l’électricité et par ricochet les coûts de la production industrielle ce qui favorisera la compétitivité des entreprises.

Rendre nos entreprises compétitives

Ainsi, au-delà du civisme et du patriotisme, prodigue-t-il « notre jeunesse, nos entrepreneurs, nos hommes et femmes d’affaires auront une mission essentielle consistant à saisir ces opportunités, à s’engager dans tous les secteurs d’activité et à être performants ».

En effet, si Auchan ou China Mall font couler autant de salive, c’est parce qu’à côté d’eux, des nationaux ne se sont pas positionnés dans la grande distribution avec les mêmes standards de qualité et d’exigence pour satisfaire les Sénégalais. Au Maroc et en Algérie, les entreprises nationales se sont hissées au même niveau que des entreprises étrangères imposant de facto une rude concurrence.
« Nous devons donc créer nos propres marques, car le consommateur ira là où il trouvera satisfaction du point de vue qualitatif. Nous devons davantage produire ce que nous consommons. En cela, je salue le travail de tous ces jeunes entrepreneurs sénégalais engagés dans une production locale de qualité, dans plusieurs secteurs d’activité », a déclaré le Ministre. Pour ce dernier, le Président de Macky Sall a accompli sa mission durant ses deux mandats. C’est au prochain président de poursuivre l’œuvre. Mais faudrait-il aussi que la jeunesse joue le jeu. Surtout que le travail salarié classique n’est pas la panacée. « Il faut un parcours d’apprenant. Être ce qu’on appelle un intra-preneur, accepter de se former, faire des stages quand l’opportunité se présente et, le moment venu, créer sa propre boite. Car il y a beaucoup plus d’entrepreneurs qui réussissent parce qu’ils ont d’abord été employés et ont acquis de l’expérience que l’inverse », exhorte le Ministre.
Le Sénégal regorge d’opportunités que les gens venus d’ailleurs décèlent plus que des Sénégalais.

 

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