Entente avec un réseau international de trafic de drogue dure à Ngor, Almadies…

Ces éléments nouveaux qui relancent l’affaire de la saisie des 750 kg de cocaïne au port

Franco- marocain séjournant au Sénégal depuis 3 mois, Soufiand Boutbier crèche, depuis mardi dernier, à la prison de Rebeuss, en compagnie de son bras droit, Mohamed Sidibé, alias Elvi. Ils ont été inculpés pour trafic international de drogue, entente avec un réseau international de stupéfiants…Les limiers de L’Octris qui les ont appréhendés, ont  situé les accointances entre la bande Sofiane et le cartel de son frère, Faiçal Boutbier, emprisonné dans l’affaire de la saisie des 750 Kg de Cocaïne, par la marine nationale.

L’affaire de la saisie de 750 Kg de cocaïne saisis le 31 Octobre 2019, par la Marine nationale sénégalaise, refait surface. L’information judiciaire, alors ouverte par le juge d’instruction du tribunal de Grande instance de Dakar pour cerner toutes les ramifications internes et internationales, a donné suite à une découverte qui relance ce dossier judiciaire. L’affaire cachait un autre réseau de trafic de drogues dont le Haschich. Le mystère a été percé grâce à la perspicacité des éléments de la division opérationnelle de l’Office centrale de répression de trafic illicite de stupéfiants( Octris). Les enquêtes menées par les hommes du commissaire, Adja A. Marone, ont facilité la mise à nu d’un réseau intense de trafic international de haschich…, tenu par un ressortissant arabe qui envoie au charbon un Sénégalais répondant dans le milieu au sobriquet de « Elvi ». Les recoupements ont permis de relever que Elvi opérait dans un rayon d’action situé entre les Almadies,yoff et Ngor. Le trafiquant servait sa clientèle de la jet set dakar Oise qui exigeait une meilleure qualité de haschich importée de l’étranger.

Un dispositif de filature et d’infiltration est discrètement mis en place, qui a permis d’épier les moindres mouvements de Elvi qui, pour surveiller ses arrières, alternait les moyens roulant à sa disposition pour effectuer ses livraisons. Parfois il utilisait son véhicule de marque « Peugeot », immatriculé Dk-9700-BG et d’autres, une moto de marque « Bervely ». A force d’infiltrer cette mafia, les policiers en civils vont apprendre que le boss arabe Elvi, avait acquis un important stock de haschich et qu’il avait déjà mandaté Elvi de ravitailler sa clientèle. Ayant réuni suffisamment d’indices et preuves de nature à motiver son arrestation, les limiers vont localiser Elvi qui revenait d’une livraison et qui s’apprêtait à livrer de nouvelles commandes. Les limiers qui l’ont cerné et arrêté, vont saisir des sachets contenant des coupures de haschich de conditionnés.

Ces connexion douteuses qui ont perdu Soufiand Boutbier et Elvi

Identité sous le nom de Mouhamed Sidibé, Elvi est conduit dans son appartement sis à Ngor, dans un immeuble R+4. La réquisition de son appartement a conduit à la saisie d’un restant de stock de haschich et d’un important arsenal de confection de doses de cette drogue. Les policiers y ont aussi saisi une attestation de perte d’un permis de conduire au nom de Amadou M’boum… Au même moment, ils sont rejoints par un individu de type arabe du nom de Soufiane Boutbier. C’est ce dernier qui avait hébergé Mouhamed Sidibé, alias Elvi. Pour nécessités d’enquête, Soufiane et Elvi sont conduits dans les locaux de l’Octris . Sur la provenance et de la destination des restants de stock de haschich, Elvi dira que la drogue lui a été remise par un inconnu qui devait lui donner le numéro du téléphone du destinataire de la came.

Soufiane Boutbier qui ne pouvait nier être au courant de ce trafic de haschich stocké dans l’appartement qu’il partage avec Elvi, dira l’avoir rencontré fortuitement dans une Boîte de nuit dénommée « Le parisien », s’use aux Almadies de Dakar. Elvi et Soufiane n’exercent à Dakar aucune activité leur permettant d’avoir le train de vie qu’ils mènent. Elvi qui se dit livreur, possède une rutilante voiture de marque Peugeot et une moto. Soufiane dira vivre de l’argent qui lui est envoyé depuis la France par des proches, plus une économie de 4 000 euros( environ 2, 6 millions FCFA).

«Un immeuble acquis à Ngor par le cartel dirigé par Faiçal et Cie »

Les hommes du commissaire Marone parviendront à établir des connexions suspectes et autres accointances entre la mafia de Soufiane et le Cartel de son Frère, Faiçal Boutbier. Les investigations poussées ont permis de savoir que c’est sur instruction de Sileye Diallo que Soufiane et Elvi logent gratuitement dans cet appartement sis à Ngor. Les enquêteurs vont aussi détenir les preuves matérielles que Soufiane et Elvi sont des hommes de main de Faiçal et Cie. Qu’ils s’occupaient de leurs affaires courantes en dehors de la prison . Une réquisition faite à qui de droit va d’ailleurs permettre de joindre au dossier, des pièces à conviction montrant des colis suspects, que Soufiane et Elvi tentaient de faire acheminer à Faiçal et Cie, dans la prison de Rebeuss. Ce n’est pas tout, l’exploitation de leurs téléphones portable a conduit à la découverte d’images et vidéos narco trafiquant aguerris, initiant sur les techniques poussées de dissimulation de drogue dure(Cocaïne haschich,skunk…), par voie maritime. Entendu sur les raisons de son séjour au Sénégal, Soufiane dira être venu assister son frère, Faiçal Boutbier, emprisonné. Qu’il a été hébergé dans le dit immeuble à Ngor, supposé appartenir à Souleye Diallo, un des acolytes de Faiçal ». Auditionné,B Diawara  , le gérant dudit immeuble composé de 7 chambres a reconnu avoir hébergé Sofiane dans le dit appartement sur instruction  de Sileye Diallo, détenu à Rebeuss. Au terme de leur détention légale,Soufiane  Boutbier et Mouhamed Sidibé alias Elvi, ont été déférés le 8 Février dernier, au parquet du tribunal des grandes insistance de Dakar. Ils pourraient rejoindre en prison le narco trafiquant franco-marocain Falçal Boutbier ainsi que ses principaux acolytes, Sileye Diallo et ses Amadou M’boum. Ce trio a été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, trafic international de drogue suite à la saisie des 750 kg de Cocaïne dans un navire- voyou qui convoyait la came en provenance de l’Amérique latine.

Interpol dans le coup

Selon des sources de l’Observateur, l’enquête suit son cours . Les limiers de l’Octris ratissent désormais plus large pour cerner cette mafia internationale qui étant ses tentacules jusqu’en Europe et en Amérique latine. Pour s’y faire, les limiers de l’Octris agissent en intelligence Avec Interpol et des services partenaires de police.

NKN