Il s’est dit fier de la campagne «d’idées et de contenu» qu’il a menée et s’est félicité d’avoir «contribué à rehausser l’image de la commune». «C’est la victoire des Méouanois qui l’ont voulue et l’ont obtenue. Nous avons sillonné la commune de long en large, avec les braves dames et les jeunes, qui voulaient vraiment un changement radical à la tête de cette commune-là. Je crois qu’ils l’ont réussi de fort belle manière.» Le patron du Crous-T assure qu’il demeurera engagé, «sous une forme ou sous une autre», pour le développement de Méouane.
Il s’agit surtout pour lui d’intervenir dans le domaine de la santé, «avec la construction des postes et centres de santé, mais également dans le domaine de l’éducation, en dotant Méouane d’au moins deux lycées parce que la commune n’en dispose pas».
L’autre priorité de Cheikh Sall, c’est le désenclavement de Méouane, qui fait partie des rares communes qui n’ont pas un seul centimètre de route bitumée. Et ce, fustige-t-il, «malgré la présence de géants de l’industrie extractive». Et de promettre : «Nous allons aider les populations avec l’appui de l’Etat, pour développer ce secteur-là ».
Outre la construction de pistes, il a promis également de développer le secteur de «l’entrepreneuriat féminin, qui est très développé dans la commune avec la vannerie». «Nous allons aussi mettre en place une mutuelle de crédit, mais également développer la coopération décentralisée pour amplifier le partenariat public-privé, parce que les ressources publiques ne suffisent pas pour développer une commune.»