Elections législatives : la coalition de la cohabitation
L’opposition veut créer une coalition et imposer au pouvoir la cohabitation après les élections législatives du 31 janvier prochain.
Les enseignements des résultats sortis des urnes lors des élections territoriales, ont urgenté la commission de plusieurs missions à l’intérieur du pays et dans les bastions forts pour limiter la casse dans le camp du pouvoir. Pour les échéances législatives très décisives, l’offre d’une unité sacrée a été agitée pour faire face au pouvoir.
Mais, entre les egos surdimensionnés et les agendas cachés, ce n’est pas demain la veille de cet agrément qui a toutes les chances d’imposer la cohabitation dans la législature à venir. Nawlé, le parti du Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, qui a adopté la résolution de participer aux élections législatives du 31juillet 2022, reste convaincu que les chances d’alterner le pouvoir résident dans la capacité des ténors de l’opposition à taire les querelles puériles pour des convergences victorieuses.
Mais pour cet ancien de Reewmi d’Idrissa Seck invité de la matinale de I-radio, l’optique d’une dynamique unitaire est inévitable pour augmenter les chances de succès face au pouvoir. Le parti Nawlé qu’il dirige avec beaucoup d’ambitions a déjà validé la résolution de participer aux élections législatives du 31 juillet 2022. A cet effet, le parti aux couleurs mauve-blancs lance « un appel à tous les partis, à tous les mouvements et à toute personnalité pour la formation d’une coalition forte afin d’accéder à une majorité confortable au soir des élections.
Egalement, Dr Abdourahmane Diouf invite les populations à parrainer les coalitions qui souhaitent y participer pour la victoire de la démocratie et pour avoir une Assemblée nationale qui représentera le Sénégal dans sa diversité. D’autre part, abordant le 9ème forum mondial de l’eau qui s’est ouvert hier à Diamniadio, l’ancien directeur général de la Sones salue « la prouesse diplomatique du Sénégal ». I l ne manque pas de relativiser, « Aujourd’hui on peut parler de la qualité de l’eau et de l’accès à l’eau. Dans les deux cas, je pense qu’on a un gouvernement qui est en situation d’échec depuis un certain nombre de temps. « Je rappelle que le Président Macky Sall gère directement le secteur de l’eau depuis le début des années 2000, en étant ministre de l’Hydraulique, Premier ministre et Président de la République depuis 2012 ».
Très en verve, le patron du parti Nawlé n’omet pas de rappeler : « En tant que Directeur général de la Sones, j’avais fait une alerte le 22 mars 2013. Demain, cela va faire neuf ans. J’avais dit que l’eau que nous buvons était d’une potabilité douteuse. Je l’avais dit non pas sur la base d’état d’âme, mais sur la base d’une expérience de terrain que j’avais eue dans la banlieue de Dakar. J’y étais et j’avais vu que l’eau était noirâtre ou rougeâtre. Et , j’étais arrivé à la conclusion que cette eau n’est pas bonne pour la santé , selon les critères de l’Organisation Mondiale de la Santé(OMS). Je l’avais dénoncé. Donc, c’est bien beau d’organiser tout ça pour le prestige du Sénégal, félicitations! Mais, il faudrait que le Sénégal fasse son travail de base pour être au niveau des autres pays qui eux, ont réglé ces genres de problèmes ».
Ramatoulaye