Pape Alé NIANG, mis aux arrêts dans le cadre de ses fonctions, est en taule depuis maintenant 23 jours. Son dossier n’a évolué dans un sens quelconque, malgré les déclarations d’intention de médiation de la part des ministres de la Justice et de la Communication.

Ainsi, le journaliste d’investigations pourrait reprendre sa diète de protestation d’ici le début de la semaine prochaine, soit le lundi 5 décembre 2022. Peut–être une manière pour lui d’être utile au combat de ses confrères. C’est du moins ce que confirme Ibrahima Lissa FAYE de la Coordination des Associations de Presse (CAP), qui exige la libération de leur confrère.

« Rien n’a été fait pour sa libération. Ses avocats attendent en vain une audition dans le fond pour pouvoir déposer une demande de mise en liberté provisoire. Nous pensions qu’un journaliste en prison c’était fini au Sénégal, malheureusement c’est ce que nous vivons et dénonçons », regrette, sur les ondes de la Rfm, le Président de l’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en ligne (Appel).

En tout état de cause, voilà toutes choses qui font que la presse risque d’aller vers une“ journée sans presse“, le “boycott des activités du Gouvernement“ et autres visites auprès des représentations diplomatiques, au moment où Reporters Sans Frontière (RSF) s’annonce au Sénégal pour rendre visite au fameux incarcéré à la prison de Sébikotane.