Des leaders de Bby à Sonko : « Désormais, ce sera oeil pour oeil (…) L’État de droit va triompher »
Après le nouveau renvoi de son procès au 16 mars prochain l’oppasant à Sonko , Mame Mbaye Niang a fait face à la presse, ce jeudi 16 février 2023. Il a été entouré de ses camarades de Parti à l’instar des ministres Abdoulaye Sow, Pape Malick Ndour, Fatou Diané et du député Farba Ngom. « L’heure est grave et nous devons être dans des postures de combat ». Une affirmation ferme du ministre Abdoulaye Saydou Sow.
« Nous sommes témoin de l’irresponsabilité politique et de l’immoralité d’Ousmane Sonko. Cet homme a renoué avec ses pratiques. Il excelle que sur une chose : injures, menaces, défiances quotidiennes. Cet homme a fini par insulter les marabouts du pays, il a jeter le discrédit sur la justice et cherche à s’en prendre aux institutions de la République. Il a traité les magistrats de lâches. Les magistrats regroupés au sein de l’Union des magistrats sénégalais doivent sortir et laver leur honneur », à t-il fait savoir.
« Ousmane Sonko ambitionne de brûler le pays. On ne le laissera pas faire. C’est pour cette raison que Mame Mbaye Niang ne va pas reculer. Il ne lâchera pas l’affaire. Il ira jusqu’au bout et nous allons l’accompagner », a martelé Abdoulaye Saydou Sow.
Le ministre de l’Urbanisme d’ajouter : « Il se complait dans les différés et les reports. Cela ne pourrait prospérer. C’est un escroc politique. Jamais un homme aussi versatile n’a marqué l’histoire politique. Mame Mbaye Niang ne lâchera rien. Il ne reculera pas. Il ira jusqu’au bout de son combat », persiste Abdoulaye Saydou Sow.
Le ministre Pape Malick Ndour a, pour ce qui le concerne, réitéré les propos d’Abdoulaye Seydou Sow. « Sonko parle de complot, dans l’affaire de viol. Il n’a pas d’arguments dans l’affaire Prodac et veut politiser la chose », charge le ministre de la Jeunesse. Désormais, ce sera oeil pour oeil. L’État de droit va triompher, dit-il. Il ajoute : « Sonko affirme que les mamans de ceux qui vont mourir vont enfanter à nouveau, mais nous lui rétorquons que s’il meurt, on va hériter de ses femmes. »
La ministre Fatou Diané a pour sa part invité les jeunes à ne pas répondre à « l’appel à la violence lancé à chaque fois par le leader du Pastef ».