Dahirou Thiam nommé nouveau DG de l’ARTP : Tout en s’en réjouissant, voici ce qu’attend le RESTIC !

Le RESTIC (Rassemblement des Entreprises du Secteur des Technologies de l’Information et de la Communication) entend accompagner Dahirou Thiam, nouveau DG de l’ARTP, dans sa feuille de route.

Après avoir manifesté son entière satisfaction de voir un professionnel des TIC et du Numérique porté à la tête de la Direction de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et Postes, l’organisation entend accompagner le DG dans sa vision.

Le RESTCI souhaite que « le secteur porte la future croissance du secteur tertiaire avec 20% du PIB du Sénégal avant 2030 ».

Pour eux:  «la régulation est un maillon essentiel dans les communications électroniques d’où l’importance d’impliquer tous les acteurs du secteur dans la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route que le PROJET veut impulser dans le Numérique, le digital, les TIC, la cybersécurité et même l’intelligence artificielle », a-t-on pu lire dans leur communiqué parvenu à PressAfrik’.

L’Organisation invite les autorités à « se pencher dans l’urgencele traitement équitable des opérateurs dans l’acquisition des fréquences basses pour le déploiement efficient de la 5G et aussi du dossier des operateurs d’infrastructures, tout comme l’accès aux datas via la fibre ou le mobile doit être boosté surtout dans les régions. Il faut adresser la fracture territoriale dans l’accès au data via Internet ».

Le RESTIC encourage le nouveau directeur à «rétablir la justice et l’équité  au sein du personnel avec notamment tous les cadres et agents pro Pastef qui ont été licenciés, demis, ou souvent mutés dans des rangs et postes inférieurs. L’ARTP à trop souffert d’une gestion politicienne de ses cadres ».

Un “audit de l’ARTP“, pour l’affectation des fonds issus des licences 5G et des relations plus formelles entre la Direction Générale de l’ARTP et le collège de régulation pour une plus grande transparence et redevabilité dans le management de l’autorité indépendante, fait également partie des doléances de l’Organisation.