Cour Suprême – SONKO Vs État du SÉNÉGAL : 1h30 de plaidoirie imparties à chaque partie

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La Cour suprême est en passe de rendre une décision majeure concernant l’éligibilité d’Ousmane SONKO – tête d’affiche des Patriotes, Maire de Ziguinchor et figure de proue de l’opposition sénégalaise –.

 

En effet, la tension est palpable alors que le pays attend avec impatience ledit verdict. Ainsi, la salle de la Cour Suprême a été le théâtre d’une convergence notable d’avocats et de représentants politiques. Les avocats de l’État ont été les premiers à arriver, avec parmi eux d’anciens ministres de la Justice sous la magistère de Me Abdoulaye WADE, notamment Mes Cheikh Tidiane SY, El Hadji Amadou SALL et Adama FALL. Aussitôt arrivés sur les lieux, ils ont été rejoints par Me Abdou Dialy KANE.

Mais également dans la salle d’audience, les avocats représentant Ousmane SONKO, dont Mes Cheikh Khoureyssi BÂ, Saïd LARIFOU, Abdinar N’DIAYE & Etienne DIONNE, se sont également présentés. De même, l’arrivée assez remarquée de Me El Hadji DIOUF a attiré l’attention, ce dernier ayant salué ses collègues avant de prendre place.

La présence d’éminentes figures du Parti dissous — Pastef-Les Patriotes — et de la coalition Yewwi Askan Wi, notamment El Malick N’DIAYE, Birame Soulèye DIOP ou encore le mandataire et Honorable-député Ayib DAFFÉ, témoigne de l’importance de la journée. À 10h03, le juge Aly Ciré BÂ a ouvert l’audience, avec une représentation notable de 10 avocats du côté de l’État et 30 avocats pour le chef de l’opposition sénégalaise.

Le juge Abdoulaye N’DIAYE — Vice-président de la Cour suprême — a entamé la lecture de la requête, marquant le début d’un moment décisif pour la vie politique sénégalaise. De plus, le rapporteur, le juge Abdoulaye N’DIAYE, a terminé la lecture des faits, des procédures et des moyens concernant l’affaire.

À la suite de cette lecture, le président de l’audience a clarifié la procédure à suivre, rappelant aux parties présentes qu’elles se trouvent en cassation et que les observations doivent se concentrer sur les moyens écrits. Tout en soulignant les procédures du Code pénal, il a indiqué que le Ministère public prendrait la parole une fois l’affaire portée à l’audience.

Pour ce qui est du temps imparti pour les plaidoiries, le président a initialement fixé une limite d’une heure pour chaque camp, arguant que les arguments principaux avaient déjà été exposés par le rapporteur.

L’Agent judiciaire de l’État a accepté cette contrainte de temps. Cependant, les avocats représentant Ousmane SONKO, par la voix de Me Demba Ciré BATHILY, ont exprimé des réserves, jugeant une heure insuffisante compte tenu des répliques envisagées. Ils ont demandé un allongement du temps à au moins deux heures.

Face à la demande de répliques, le juge a catégoriquement refusé, soulignant l’absence d’admission de telles interventions. En réponse à l’insistance de Me BATHILY pour un temps de plaidoirie de deux heures, la Cour a finalement tranché en faveur d’une limite d’1h30 pour chaque partie, tout en rappelant son refus de toute réplique.

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