(Contribution) – République du SÉNÉGAL : De la nécessité d’un climat de concorde via un dessein confraternel entre concitoyens !

Drapeau SNGL 1

Accédant à la Souveraineté internationale en 1960, le SÉNÉGAL, en tant que jeune République, entra dans le concert des Nations et entama, par la même occasion, sa marche résolue vers le progrès via un Ordre constitutionnel magnifiquement établi.

En effet, de par sa longue tradition démocratique dans laquelle la Volonté populaire s’est toujours manifestée avec ce Droit constitutionnel qu’est le Vote, bien avant même les Indépendances, l’Élection des quatre Présidents de la République sénégalais, de 1960 à aujourd’hui, se déroula dans des conditions idoines. Toutefois, à l’idée d’aborder le report entériné par la Représentation nationale en la date du lundi 05 Février dernier, actant la tenue de la Présidentielle, sauf changement de dernière minute, pour le dimanche 15 Décembre 2024, gageons que la République du SÉNÉGAL est entrée de plain-pied dans une situation inédite !

De par un élan de patriotisme et de sens élevé de la mesure, ne pourrait-on pas privilégier la concertation ?

Étant un Peuple indivis, ayant But et Foi communs, ne pourrions-nous pas privilégier l’Intérêt supérieur de la Patrie ?

 

De l’urgence d’une sortie de crise tout bénef pour la Mère-Patrie 

Inutile de se voiler la face : depuis le report de l’Élection présidentielle initialement prévue pour le dimanche 25 Février 2024, de plus en plus le SÉNÉGAL attire l’attention de la Communauté internationale, de quelques observateurs avertis et est quasiment sur toutes les lèvres au niveau de la presse nationale et internationale. En effet, aussitôt après la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive de 20 candidats retenus pour la Présidentielle 2024 au SÉNÉGAL, les différents aspirants à la Magistrature suprême n’ont pas perdu du temps pour investir le terrain politique, en direction du jour fatidique. Ainsi, à l’approche de l’échéance électorale, soit le samedi 03 Février dernier, Son Excellence Macky SALL, Président-sortant, a fait une Adresse à la Nation dans laquelle il en a informé de sa décision de prendre un décret qui abroge celui qui convoquait le corps électoral, sursoissant par ricochet la campagne électorale. Deux jours après, soit le lundi 05 Février 2024, l’Assemblée nationale, avec une majorité confortable, a voté la proposition de loi pour la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire aux fins d’enquêter sur les gravissimes accusations portées contre deux hauts Éminents membres du Conseil constitutionnel : M.M Cheikh NDIAYE et Cheikh Tidiane COULIBALY.

Par suite de quoi grogne, diatribes envers de grandes personnalités politiques et autres appels à la résistance ont été constatés un peu partout dans le pays. Seulement, le Chef de l’État, Macky SALL, n’a aucunement l’air dans l’optique de laisser perdurer les menaces. Du plus vite possible, le Président SALL a clairement indiqué qu’un nouveau dialogue national inclusif et allant dans le sens d’une salutaire décrispation de l’atmosphère politico-judiciaire est en passe d’être organisé dans de brefs délais. Tout de même, rouges de colère, des caciques du jeu politique sénégalais à l’image de Khalifa Ababacar SALL, qui était bien présent dans le précédent dialogue, l’Honorable Guy Marius SAGNA, entre autres, ont tout de go décliné à haute et intelligible voix la main tendue par le Chef de l’État. Seulement, en politique, milieu dans lequel les alliances les plus improbables se tissent entre libéraux et communistes, socialistes et trotskistes, il ne faut jamais dire jamais, qui sait ?

Toutefois, la République du SÉNÉGAL est actuellement à la croisée des chemins et les bonnes décisions devront être prises de part et d’autre : les différents protagonistes, tout en restant alertes et vifs, devront prendre sur eux de s’atteler à une froide appréciation du contexte et savoir raison garder. Autant qu’ils sont ces hommes politiques, leurs concitoyens y compris, ne sont pas plus importants que le SÉNÉGAL. En gros, pour une sortie de crise tout bénef à tous (~tes) les fils (~filles) du pays, le pardon de chaque citoyen et la magnanimité du Chef suprême des Armées nous paraissent à même de tirer le Peuple d’affaire.

 

De la nécessité d’une sincérité mutuelle dans les démarches des parties prenantes

À l’idée de convoquer un nouveau dialogue national “inclusif“ pour une “réconciliation“, le Chef de l’État, Son Excellence Macky SALL, assure être dans de bonnes dispositions de faire régner la concorde et la Paix civile vers une Élection inclusive, transparente et démocratique. Seulement, au moment où nombre d’opposants sénégalais et d’analystes politiques redoutent une stratégie de la carotte et du bâton, d’autres accordent au Père de la Nation une présomption de bonne foi. L’un dans l’autre, convenons bien que les différents acteurs politiques ont intérêt à privilégier la pacification du climat politique et l’accalmie au-dedans du front social ! Afin que ledit dialogue se tienne dans des conditions dans lesquelles les différents acteurs arrêtent de se regarder en chien de faïence, des concessions de part et d’autre nous paraissent plus que nécessaires. Dès lors, l’élargissement de taule des nombreux détenus mis aux arrêts lors des différentes manifs et une posture dans laquelle certains opposants en viennent à de meilleurs sentiments instaureront un climat de confiance réciproque et convergeront résolument vers des lendemains sûrement plus enchanteurs. D’ailleurs, avec l’injonction faite par le Président Macky SALL en Conseil des Ministres, à l’adresse de Mme la Garde des Sceaux Ministre de la Justice Me Aïssata TALL-SALL, sans nul doute pour la pacification du jeu politique, l’avenir a l’air augurer de bonnes choses.

Maintenant, à notre humble avis, il va falloir très certainement que les acteurs politiques convoqués au nouveau dialogue national initié par le Président SALL lâchent du lest, accordant une présomption de bonne foi à tout vis-à-vis ! À n’en pas douter, le SÉNÉGAL pourra merveilleusement surmonter cette délicate situation si et seulement si les parties prenantes fassent preuve d’une sincérité réciproque dans toutes les démarches à entreprendre et qui vont dans le sens de la préservation de la Paix civile et du maintien de l’Ordre constitutionnel.

 

La Rédaction !

 

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