(Contribution) – Célébration du 1er Mai : Force et honneur aux cœurs vaillants ! (La Rédaction)

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« Travaillez ! Prenez de la peine ! C’est le fonds qui manque le moins », écrivit Jean DE LA FONTAINE dans ses Fables publiées le 31 Mars 1668, plus précisément dans celle intitulée “ Le laboureur et ses enfants “.

En effet, ayant naturellement dépassé l’état de nature, survolé, à la faveur de l’évolution, les âges des pierres taillée et polie, l’homme se libère par le travail, avec force dignité. Ainsi, à l’idée de subvenir à ses besoins, l’effort renouvelé, avec des airs assez enthousiastes, reste une marque caractéristique des forts.

Comment le travail parvient-il à accroître la confiance en soi ?

Qu’en est-il des jugements de valeur sur l’oisiveté ?

Vivre de ses acquis à travers l’effort renouvelé 

Du marchand ambulant, gagne-petit, au cultivateur habitué aux incandescentes braises d’un climat sahélien loin d’être clément, sans oublier cet éleveur qui veille aux grains, assurant gaillardement la garde de son troupeau, l’ardeur imprimée au savoir-faire pourrait bien faire gicler ces étincelles de la bonne clé tant recherchée. En effet, telle que recommandé par l’Islam, « Travaille comme si tu ne devrais jamais mourir et prie ton Seigneur comme si tu devrais mourir demain », il est un secret de polichinelle que de rappeler cette forte impression de dette morale qui anime continuellement nombre de jeunes sénégalais, soucieux à ravir de relever l’immense défi des charges familiales. D’ailleurs, il suffit seulement de porter un regard attentionné tout autour de soi pour s’en rendre compte : des marchands ambulants aux vendeurs à la sauvette, tout en nous souvenant des ouvriers qui défient courageusement cette canicule imposée par le majestueux Astre solaire, il nous paraît loisible de tirer un grand coup de chapeau à tous ces cœurs vaillants. De même, incalculable demeure le nombre de jeunes, Sénégalais de condition modeste qui, matinalement levés, attendent patiemment d’être engagés pour un poste journalier. Pareillement, le journaliste n’est surtout pas à oublier au chapitre des hommages en ce 1er Mai, dans la mesure où, à l’image du Médecin, il n’est aucunement régi par la fixité horaire, mais par la prolixité de son domaine d’activité. Mais également, il y a lieu d’apprécier, à sa juste valeur, les efforts inestimables consentis par le corps médical, au moment où les préposés à la Sécurité publique mènent la vie dure aux délinquants et autres fieffés brigands. Comment ne pas rendre hommage aux valeureux Sapeurs-pompiers qui, de jour comme de nuit, défient les feux les plus meurtriers et se risquent sous les décombres les plus dangereuses, avec cet ardent désir de sauver des vies ?

Rendant hommage à tous ces cœurs vaillants, qui se donnent à fond pour vivre dignement de leurs acquis, nous leur souhaitons, autant qu’ils sont, une agréable journée du 1er Mai !

Chômeur/travailleur : Aperçu comparatif des a priori

En Afrique, de façon générale, et au SÉNÉGAL, plus particulièrement, le travail est, à n’en pas douter, une grande source d’émancipation, voire de respect total. En vérité, si belles restent nos valeurs civilisationnelles, il n’en demeure pas moins que l’argent prend le dessus dans les rapports familiaux. Ainsi, deux frères ou deux sœurs des mêmes père et mère peuvent recevoir des traitements oh que si différents de la part de leurs ascendants ; tout dépend du poids pécuniaire de la contribution apportée.

De Fongolimbi à Keuri-Kaw, de Ndangalma à Thiarène SARR, en passant par Aéré Lao et dans bien des terroirs de SŪNŪGĀĀL, autant que nous sommes, nous savons tous que le chômeur est vu comme un enfant dans nos familles respectives. Que de fois l’on a entendu au SÉNÉGAL :

« Qui n’a pas d’argent, n’a qu’à bien se tenir ! » De même, comme l’a si bien représenté Aminata SOW-FALL dans son roman intitulé “ Le Revenant “, avec comme adaptation théâtrale “ Wallù wā Allâkhirå “, les plus proches parents qui vous encouragent à sortir des limites de l’opulence n’hésiteront pas un seul instant à vous rejeter une fois votre perte actée. À moins qu’une nécessaire cure de jouvence n’y soit apportée, les querelles tournent toujours à l’avantage du plus nanti, même si tout le monde le sait en faute. Comme le dit-on en développement personnel, “ il vaut beaucoup mieux commencer petit et d’évoluer au fur et à mesure que d’attendre le sommet, les jeunes sénégalais n’ont plus aucune excuse valable pour se noyer dans l’oisiveté. De l’Élevage à l’Agriculture, de la Mécanique à la Menuiserie, de l’Aviculture au gardiennage, il n’y a pas de saut métier. Tout en nous rappelant ce que dit Cheikh Ahmadou BAMBA KHADIMOU’R RASSOUL : « La paresse ne vaut pas la pauvreté », l’effort renouvelé, en mettant à contribution la somme d’acquis fut-elle modeste, permettra à tout jeune, de quelque bord qu’il se situe, de s’assurer des lendemains enchanteurs.

ML.

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