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Au lendemain de la Tabaski, grande Fête musulmane : Dakar, la Capitale, est paralysée et désertée ! – Chrono-actu

Au lendemain de la Tabaski, grande Fête musulmane : Dakar, la Capitale, est paralysée et désertée !

En temps normal, Dakar est une Ville très, très animée et bondée à ravir.

Cependant, au lendemain de la Fête de la Tabaski, la Capitale sénégalaise s’est transformée en une Ville morte, avec des activités en berne et des véhicules de transport absents. En effet, ce calme plat et assez inhabituel a touché tous les quartiers populaires, ainsi que le Centre-ville.

Ainsi, Khar-Yalla, Grand Yoff, Pikine et Bénnėu-Barak, habituellement bouillonnants, donnent l’impression d’un désert. Quant à l’activité économique, il est à noter qu’elle est en berne, les secteurs économiques sont paralysés et le fonctionnement des services perturbé. Concernant ces magasins, habituellement très animés, ils ont baissé leurs rideaux. De ce fait, les rares boutiques, qui sont ouvertes, reçoivent peu de clients, car de nombreuses familles ont quitté Dakar pour fêter l’Aïd-Él-Kébir dans leurs terroirs respectifs.

Pour ce qui est des transports urbains et interurbains, ils sont tout aussi impactés. Le manque de clients et de véhicules disponibles est dû au convoyage massif des populations vers les campagnes pour la Fête de la Tabaski. Par conséquent, cette situation a mobilisé de nombreux véhicules, qui n’ont pas encore retraversé la Capitale. Les bus « TATA » en circulation sont moins nombreux, rendant les attentes aux arrêts plus longues. De nombreux véhicules particuliers se sont transformés en « taxis clando », pour compenser la demande accrue, entraînant une flambée des prix du transport.

Ousmane NDAO a précisé que le prix du trajet de Niacoulrab à Keur-Massar qui, était de 500 F CFA est désormais de 1000 F CFA en raison du déficit de véhicules. En dépit des rappels d’El Malick NDIAYE, Ministre des Transports terrestres & aériens, sur l’obligation de respecter les lois et règlements en vigueur, les augmentations illégales persistent quand même. En revanche, chez Dakar Dém Dikk (DDD), les tarifs restent inchangés et un service minimum est assuré. Un agent de DDD a indiqué que toutes les zones bénéficient de bus, mais les fréquences sont élastiques, ce qui prolonge le temps d’attente.