Adama Gaye au maire de Yewwi accusé de détournement : «Vous avez lourdement fauté… »

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Le journaliste Adama Gaye n’a pas été tendre avec le maire de la Patte d’Oie, Maïmouna Dièye, accusée de détournement d’un montant de neuf millions. Dans un post que nous vous proposons in extenso, l’homme revient à la charge pour dénoncer le mutisme du leader des femmes de Pastef. 

Avocat du diable est un métier à la mode au Sénégal. Pendant qu’elle se noie dans ses contradictions et ses actes, Maïmouna Dièye, arrivée à la tête de la municipalité de la Patte d’Oie avec la promesse d’y apporter transparence et salubrité, bonne gestion, garde un silence lourd sur les crimes qu’on lui impute publiquement, par voie de presse et dénonciations de ses collègues.

Pis, elle semble compter sur des…avocats sortis des flancs du diable.
Croire qu’il suffit de déplacer le débat ou de le subjectiviser suffira à enterrer les graves accusations dirigées contre elle, c’est hélas jouer à une ruse ou à quelque stratagème sans convaincre.
Que ce soit clair, Madame Dièye, ce n’est pas avec moi ni avec mes écrits que vous avez un problème, mais avec votre profession de foi politique, le Manifeste de votre Parti et surtout avec les sous du contribuable dont il vous faut justifier l’utilisation même pour des aides sociales, peu importe leur utilité.
Ces avocats du diable qui sautillent pour donner à croire que je ne vous ai pas donné la chance de présenter votre opinion ou vos faits ont tout faux.
Vous n’aviez pas besoin d’attendre que je vienne les recueillir. Depuis une semaine, le pays ne bruit que de votre…nom. Tout le monde n’attend que d’entendre votre voix s’élever pour nous édifier. Le fait est cependant que votre long attentisme, vos plans pour trouver une réponse, vous enfoncent –et vous ne vous en sortirez pas par quelque pirouette. Quiconque vous dit le contraire souhaite simplement prolonger votre agonie. Vous êtes cuite, et vous le savez mieux que le monde entier. Votre conscience vous paralyse…

C’est triste mais si vous aviez accepter la perte, d’assumer votre faute, vous n’en seriez pas là. Nous sommes un peuple compréhensif, qui sait que l’être humain, par définition, moi en premier, n’est pas parfait. Nous savons pardonner.

Croyez–moi, je vous souhaite de vous laver à grande eau ou de tirer les conclusions des actes, commis ou omis, qui vous valent cette bronca nationale. Chaque personne mérite une seconde chance voire d’autres occasions de se rattraper. Je vous accorde, pour ma part, mon pardon…

Ce ne sont cependant pas des avocats du diable, poussés par un partisanisme de mauvais aloi ou des calculs grégaires, qui vous tireront de cette gadoue. Vous n’êtes qu’une source de revenus pour ces zélés défenseurs de l’indéfendable.

Ils sont les premiers à savoir la difficulté de votre cas. Puisque, comme Roubeu vous êtes emberlificotée dans un méchant problème.

Ayez, si je peux vous conseiller en frère, la lucidité de le résoudre avec calme et courage plutôt que de compter sur des faux défenseurs qui rient sous cape, sachant à quel point vos errements vous ferrent.

Je vous dis bonne chance, et j’en ai fini.

Ne vous trompez pas de cible. Vous avez lourdement fauté et il n’est pas besoin de vous entendre pour en être convaincu. Votre silence fracassant vous condamne.

Les justificatifs fabriqués ou les cris d’orfraies contre des collaborateurs à la Mairie, érigés en boucs émissaires de vos malheurs, cela ne fait que vous enfoncer davantage.

Ayez du courage, please !

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