Lutte contre la désinformation et la promotion de la haine : La CJRS s’est fermement engagé !

Medias haine

La CJRS (Convention des Jeunes Reporters du SÉNÉGAL) envisage de mettre en place un dispositif chargé de lutter contre “ la désinformation et la promotion de la haine “ dans l’espace public, a annoncé son président, Migui-Marame N’DIAYE.

 

« En tant que professionnels de l’information, nous avons le devoir de travailler à une meilleure prise en charge des véritables préoccupations de nos populations, afin de barrer la route aux marchands d’illusions [et aux] promoteurs de la haine », a laissé entendre Migui-Marame N’DIAYE au cours d’un débat de la CJRS et de la fondation Konrad ADENAUER hier, mercredi 08 Novembre, à Dakar.

Nécessairement, la matérialisation de cette initiative passera par la “ diffusion d’une information juste, plurielle, fiable et crédible “, a-t-il affirmé.

La Convention des Jeunes Reporters du SÉNÉGAL l’a déjà expérimentée lors des récentes violences politiques au SÉNÉGAL en publiant un bulletin destiné à traquer les fausses nouvelles et à donner la bonne information au public, a rappelé son président.

Avec la Présidentielle du dimanche 25 Février 2024 qui se pointe à l’horizon, « les Sénégalais auront besoin d’informations exactes sur de nombreux sujets », de l’avis de Migui-Marame N’DIAYE.

« Le fait de ne pas satisfaire cette demande poussera les citoyens à recourir aux amateurs, qui sont souvent partisans, pour s’informer », a-t-il dit, signalant tout de même que « le contexte préélectoral est marqué par une crise exacerbée en partie par les discours propagandistes et manipulateurs ».

Dans une situation pareille, « les journalistes doivent être les serviteurs de la Vérité et de l’Intérêt général », a ainsi renchéri le président de la CJRS.

Quant à Ingo BADORECK – Directeur du Bureau chargé de l’État de droit à la fondation Konrad ADENAUER –, il a bien voulu rappeler que « la désinformation gagne du terrain à cause de la multiplication des moyens de diffusion, les médias sociaux notamment. »

 

CJRS Medias

 

« Internet a rendu la production et la diffusion de fausses informations […] beaucoup plus faciles et moins coûteuses. Au même moment, il est devenu beaucoup plus difficile de distinguer les faits de la fiction », a signalé M. BADORECK.

Des programmes d’éducation aux médias doivent être diffusés et enseignés pour préparer le public aux fausses informations et l’aider à les distinguer des faits, a-t-il également suggéré.

« L’État du SÉNÉGAL fait des efforts pour assainir le secteur de la Presse », a reconnu Ingo BADORECK, tout en donnant comme preuve de cette volonté le vote d’un Code de la Presse.

En outre, il a invité les organes de régulation et d’autorégulation des médias à se doter de moyens suffisants pour la diffusion d’une information exacte.

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