Après que le site du bassin de rétention des eaux pluviales de Pofdi s’est effondré, Serigne Bassirou Abdou Khadre MBACKÉ a instamment effectué une visite et tenu à exprimer toute son indignation.

Ainsi, assez outré de la situation, le porte-parole de Serigne Mountakha Bassirou MBACKÉ a pointé d’un doigt accusateur le Directeur de l’ONAS (Office national de l’Assainissement du SÉNÉGAL) et Serigne Mbaye THIAM – ministre de l’Eau et de l’Assainissement –, pour leur gestion inadéquate de la chose. Dans sa déclaration, le porte-parole du Khalif Général des Mourides a fait clairement savoir aux autorités l’ampleur des pertes subies par les paysans, mettant en péril leurs moyens de subsistance :

« C’est inconcevable qu’en l’espace de moins d’une année, le mur du bassin cède et détruise encore des champs et des récoltes. Les pertes sont énormes pour des paysans qui n’avaient que ça pour vivre. Le Directeur de l’ONAS, Mamour DIALLO, et le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye THIAM, sont invités à apporter des mesures urgentes pour juguler ce phénomène », a-t-il indexé tout de go.

Mais également, Serigne Bassirou Abdou Khadre MBACKÉ  a manifesté sa volonté de voir les autorités respecter leurs engagements, déclarant en ces termes :

« Les autorités avaient promis, il y a près de huit ans, à ces populations qui vivent un vrai calvaire, de l’éclairage public, mais jusqu’à ce jour, rien n’a été fait dans ce sens. Conséquence de cet impair : les habitants de cette localité exténués, ne pouvant pas manifester leur colère par respect au Khalife, vivent dans une énorme insécurité avec les moustiques, les reptiles et surtout les coupeurs de routes...

« Il faut mettre un terme au simulacre d’équilibrisme entre TOUBA et d’autres Villes. TOUBA ne peut pas être comparée avec n’importe quelle Ville. Un seul quartier de la Ville dépasse de loin, en termes de démographie, certaines localités. »

Enfin, il a exhorté l’État à procéder, du plus vite possible, à un recensement exhaustif des sinistrés, afin de les indemniser, soulignant l’importance de soulager les souffrances des populations touchées, en particulier les agriculteurs.