Affaire Amy N’DIAYE “Gniby“ – Procès “Mamadou NIANG & Massata SAMB“ : La défense souligne des “exceptions de nullité“

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Les parlementaires de l’inter-coalition YAW-Wallu Sénégal, jugés en flagrant délit, sont présentement dans la salle 6, pleine comme un œuf, lieux où leur dossier a été appelé à la barre.

Notons qu’un dispositif policier impressionnant est déployé dans les parages du Tribunal de grande Instance de Dakar. Les disciples “moustarchidînes“ n’ont accès à aucun point où ils pourraient tenir quelconque rassemblement, comme cela a été le cas d’ailleurs, la semaine dernière.

L’Honorable Mamadou NIANG s’est vêtu d’un “2 pièces“ de couleur ombreux, garni d’une broderie assez discrète et son collègue & condisciple, Massata SAMB, pour sa part, a passé la même tenue ; cependant qui est de couleur brune. A l’heure où nous nous mettons en ligne, lesdits députés se trouvent dans le box de comparution des prévenus.

Pour rappel, les deux Honorable–députés de l’opposition sont poursuivis pour « Coups et Blessures et menaces de mort » sur leur collègue, la mairesse de Gniby, Amy Ndiaye “Gniby“, qui avait pu bénéficier d’un repos de 15 jours, à la suite de son hospitalisation.

A propos de la forme, l’un des conseils de la défense a instamment souligné des exceptions de nullité, par–devers Messieurs les membres de la Juridiction. A en croire l’avocat de la défense, “ un député en Session ne peut être interpellé sans la levée de son immunité “. A cela, il s’y ajoute que les Honorables Mamadou NIANG & Massata SAMB sont appréhendés le 13 décembre alors que les faits se sont déroulés le 1er décembre. « Donc, où est le flagrant délit ? », s’est–il empressé de s’interroger.

D’ailleurs, les deux députés “agresseurs“ étaient activement recherchés par les policiers et ils avaient dû rebrousser chemin pour aller à la DIC, avant que le Commissaire ne reçoive l’ordre de les convoquer le jour d’après, a–t–il tenu à faire constater.

Pour l’avocat de la défense qui a voulu convaincre le Juge, le “flagrant délit“ a un rapport étroit avec l’immédiateté ; –9 jours, on n’est plus dans le “flagrant délit“ –. Et, pendant que l’on y est, n’omettons pas de rappeler qu’aucune convocation ne leur est servie, encore moins un avis de recherche lancé à leur intention.

Et Me SOUMARÉ de la Partie civile de prendre la parole pour botter directement en touche toutes ces allégations ; pour rappeler que le P.–V (Procès–verbal) a été établi entre le 2 et le 3 décembre. Et, c’est bien par la suite que la DIC a entamé son travail. Par conséquent, la procédure est bien respectée : elle est dans les délais.

Quant au Procureur, il a laissé entendre que la procédure est enclenchée depuis le 3 décembre. Selon le Parquet, les 2 députés, ayant organisé leur injoignabilité, étaient intouchables à ce niveau, donc non localisés par la Police. Donc, la notion de “flagrance“ est irréfragable, d’après lui.

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