Manif du 29 juin annulée–Cheikhna Keïta appelle à la vigilance, «restons vigilants […] l’ennemi est une partie de nous… »

Après l’annulation de la manifestation qui était prévue hier par l’inter–coalition Yewwi Askan Wi–Wallu Sénégal, le commissaire à la retraite Cheikhna Keïta s’est exprimé, via sa page Facebook, sur le besoin impérieux pour l’Etat de rester fort face à «l’ennemi […] une partie de nous». En effet, l’ex–commissaire Keïta prend acte de la décision de surseoir à la manifestation que d’aucuns voyaient comme celle «de tous les dangers», mais n’a pas manqué, dans son post, d’inviter l’Etat à rester vigilant et prêt à faire étalage du monopole de la violence légale et légitime, afin que l’Etat de droit prévale et que les manœuvres malveillantes de «l’ennemi» soient réduites à néant.

Point de triomphalisme encore une fois. Les enjeux de cette épisode de la vie politique de notre pays étant si importants que personne ne doit se tromper sur le sens des évènements actuels. Car même si la coalition de l’opposition radicale a renoncé à sa manifestation du 29 juin, il reste encore beaucoup à faire pour sortir définitivement le pays du piège de la subversion et des risques d’actions terroristes.
En effet, il n’est aujourd’hui nullement exagéré de dire que le Sénégal est sous la menace de ces dangers et qu’il nous faut à tout prix, les vaincre. Ce qui n’autorise pas à se satisfaire du résultat d’une étape et alors, à crier victoire. Considérons plutôt que l’ennemi n’a fait que reculer. Certainement, pour mieux sauter. Et continuons à pousser pour anéantir toutes ses forces. Toutes les forces qui lui ont permis un moment durant de croire qu’il avait l’avantage des armes et celui du terrain de son côté. Ces forces étant toutes les troupes constituées en puisant dans des réserves éparses et dans ce peuple qu’il est arrivé à désorienter à force de manipulation au moyen d’invectives, de désinformation et de bravade. Et tous ces démons récupérateurs, prêcheurs malhonnêtes et contestataires devant l’éternel jusqu’à la limite de la mécréance inadmissible. Ces mercenaires au service des idéaux réformistes de mollahs impérialistes de l’Orient. Tous ces endoctrinés d’ailleurs qui ont pensé avoir trouvé en Ousmane Sonko et le Pastef, l’arme fatale à porter à l’assaut de l’état sénégalais et des confréries, ces remparts qu’ils ont pendant longtemps hésité à attaquer frontalement parce qu’ils leurs connaissent une capacité de réaction foudroyante.
Alors, restons vigilants en considérant que quoi qu’on puisse penser des raisons qui l’ont poussé à choisir cette voie tordue, l’ennemi est une partie de nous et que donc la vraie victoire sera de le ramener à la raison. Toutefois, sans faiblesse aucune. C’est-à-dire, en lui imposant la rigueur du droit et de la vérité. Et cela passe par l’exigence de ne jamais transiger sur le sens de l’Etat, son rôle donc et ses responsabilités. Ce qui implique de lui interdire définitivement et par les moyens les plus rigides possibles, de s’attaquer aux institutions du pays. Parce que nous savons que leurs objectifs sont de fragiliser ces institutions et d’utiliser ce fait pour s’attirer la sympathie des populations afin de pouvoir les dresser contre le pouvoir actuel.
Heureusement, l’Etat est arrivé à reprendre la main. Puisqu’il fallait bien qu’il le fasse. Lui seul devant être et demeurer le maître du jeu pour que tout fonctionne normalement.
Fier d’être confrériste. De cette forme de l’islam exceptionnelle, parce qu’elle nous ressemble et nous représente merveilleusement dans ce concert mondial du donner et du recevoir. Puisqu’au delà, en tant que Sénégal et Afrique, nous sommes une culture que rien n’a jamais pu anéantir, malgré toutes les turpitudes du parcours de l’humanité.
Vive le Sénégal.