Violations de ses droits : Pastef dénonce et interpelle…
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Lors de leur Bureau politique, PASTEF a dénoncé “la violation des droits de leurs militants et de leur leadeur“. Ainsi, il s’y est prononcé, après “l’arrestation de 29 militants de leur Parti à Mbacké“.
Dans un document de 5 pages, le Bureau politique (Bp) de PASTEF/Les Patriotes dénonce une « persécution permanente, accompagnée “d’une campagne de diffamation et de diabolisation à relents régionalistes, d’une tentative soutenue d’intimidation et de harcèlement moral par les Forces de défense et de sécurité, de menaces de mort et d’attaques physiques, d’agressions contre nos convois et de diverses entraves à la liberté de circulation, d’un harcèlement judiciaire permanent, d’atteinte à la liberté de réunion et de culte et, pour couronner le tout, de prises d’otages et de meurtres de militants de PASTEF“. »
Une lettre qui a pour but d’attirer l’attention des organisations de défense des Droits de L’Homme sur « les violences et violations graves » dont est victime son leadeur, Ousmane Sonko, ainsi que d’autres membres du Parti.
Selon le document, ces « violences et violations graves » durent depuis le 16 Septembre 2018, date de la première déclaration de candidature à la magistrature suprême au Sénégal d’Ousmane Sonko. L’opposant, candidat malheureux en 2019, s’est déjà projeté vers la “Présidentielle 2024“.
Son Parti avertit : « Il est temps que cessent ces agissements inacceptables, qui mettent dangereusement en péril la Paix civile au Sénégal, considéré, quelque part, comme une vitrine de la démocratie en Afrique. »
Ainsi, « eu égard à toutes ces considérations, PASTEF/Les Patriotes prend à témoin votre organisation qui s’est donnée pour mission la défense des Droits de L’Homme, et interpelle la Communauté nationale et internationale sur l’impérieuse nécessité d’appeler le Président Macky Sall et son régime à faire cesser la persécution dont est victime, depuis bien trop longtemps l’opposant Ousmane Sonko et son Parti, à respecter et à protéger ses droits, y compris son droit à la vie, à la dignité, à la non-discrimination, son droit à la liberté d’expression, d’association et de réunion ».